14 novembre 2018
Un jardin potager
un jardin d’acrobate
d’aromates
qui soit le nid de la lune
pourquoi je m’identifie de suite à l’humain?
Allumer le feu dans l’eau
beaucoup d’éléments
des petites choses qui se cachent
le soleil contre la poitrine, se faire confiance
des arches, des caps à passer
derrière le pont de la lumière
quelqu’un dessus un peu perdu
ce lion rouge imposant
qui fixe
le nuage d’étoiles
envie de plein de petits recoins
des choses qu’on voit ou pas
comme une aventure
avec plein de mondes
des choses en sous-sol
etre conscient de tout autour de moi
une attention et sensibilité
et émerveillement encore
plus aigu à tout ce qui m’entoure
je trouve cette carte très belle
je la ressens comme un espèce de moteur qui me donne envie d’y aller à fond. Faire sortir tous ces mondes et histoires qui se construisent dans ma tête.
Il y a un calme ambiant mais tout peux se déchainer
le lion peux se mettre à sortir de ses gonds, on sent une force intérieure
l’eau peux aussi se déchainer, le feux peux s’éteindre
arriver à tout regroupper
la pleine lune
la beauté du ciel
réussir à en faire une force dingue
ça fait des crépitements dans le ventre
13 novembre 2018
berlin/ hermanstr 155
Il etait 9h apres l’avion quand je suis arrivé chez L. Prendre le S mécaniquement le meme chemin pour la même rue de cet été mais ce jour la il pleut. J’ai couru de hate. Pas comme en aout quand je courrait de retard, un meme matin à l’aube je loupais presque mon bus pour paris: au revoir à la fenêtre. La bague que j’ai perdue. Le corps nu il se rendort. « I’m leaving… ».
Quand j’arrive il est sur la palier et j’ai peur parce qu’il est beau et moi aussi. On fume une cigarette et on se recouche nu. Apres on a fait ce dessin a deux. Il fait tout gris mais c’est rien dans cette chambre en désordre c’est comme en aout avec la même lenteur, et le meme corps, et les mêmes yeux fatigués.
Lequel c’est ton bureau?
Tout d’abord il y’a une porte. Derrière cette porte il y a un couloir puis un escalier et une autre porte qui mène dehors.
Ensuite il y’a le goudron et le reste, la bande cyclable à trois voies qui s’arrête au trottoir, le passage piéton et le trottoir d’en face. L’arrêt de bus vient assez vite, le bus en lui-même un peu moins. Quelques stations puis de nouveau le trottoir.
Après un virage à droite il y’a les pavés, puis la grille, encore des pavés, du goudron puis la cours elle aussi en pavés.
Trois marches, une porte, un escalier qui monte, un autre qui descend. Un couloir en L, parfois une porte puis un grand escalier en bois. Il ne reste plus qu’une demie classe à parcourir et vous êtes arrivé.
twin peaks
il y a une légende dans ce pays. des esprits qui donnent vie au corps et à l’esprit. des esprits qui vagabondent.
et où?
dans un pays lointain.
et laura est là?
laura est enterrée dans l’sol, c’est tout c’que j’sais.
jazz
Le cendrier était posé là, la cigarette fumait.
Assise, près de la fenêtre, elle écoutait Chet Baker.
Goutant aux derniers rayons du soleil elle avait arrêter de penser.