Je m’endors
sur mon écran
C’est impensable de rencontrer pareille personne,
pareils sentiments. Parle-t’on d’alchimie, de connexion, qu’est-ce donc?
Et si par malheur, cela s’avère être quelque chose,
devons-nous,
ne serait-ce que l’évoquer au risque de l’abîmer?
Cela peut-il ne plus exister, jamais?
Cela se trouve-t’il être un trompe-l’œil, un test, une épreuve du destin?
N’est-il qu’un mur à abattre ou bien, le deviendra-t’il?
Et lorsque les chocs électriques qui inondent mon corps d’une chaleur malsaine,
ne deviendront qu’un paroxysme de souffrance,
y renoncerai-je enfin?
Partirai-je?
Le dois-je?
J’en ai marre d’attendre le bus
J’en ai marre des bus trop remplis
J’en ai marre des gens qui puent dans le bus
J’en ai marre des gens qui tiennet leurs café a la main dans le bus
J’en ai marre des gens qui écrasent mon sac par derrière dans le bus
J’en ai marre des conducteur con de bus
J’en ai marre de femmes a poussettes dans le bus
J’en ai marre des bébé qui pleurent dans les poussettes dans le bus
J’en ai marre des enfants aux femmes a pousettes dans le bus
J’en ai marre des bébé qui tire sur ma bandoulèire dans le bus
J’en ai marre des enfants qui me touchent pour se tenir dans le bus
J’en ai marre des vieux bonhommes qui me disent quoi faire dans le bus
J’en ai marre des gens qui sont derrière moi et veulent sortir avant moi du bus
J’en ai marre des femmes a pousettes qui poussent tout le monde pour sortir avant eux du bus
J’en ai marre de prendre le bus
L’astronaute s’en sort.
Il saute loin, loin de cette chose qui cherche à l’empêcher de partir vivant,
un silence long et mort s’en suit,
puis la navette explose,
et le virus aussi.
1. Il est triste et recherche de l’attention
2. C’est juste un vilain garçon
3. Aucune raison
4. Autre
Le Prophète ouvrit les bras
Il embrassa du regard les fidèles
Et les fidèles le regardaient aussi
Sa voix s’éleva dans un murmure
Elle remplit la place et dans un puissant écho
La foule lui répondit
Les fidèles tapèrent le sol de leur pieds
Ils entamèrent le chant sacré
Et le sol trembla
Et le prophète chanta
Et ils avancèrent lentement lentement
Guidé par la voix du prophète
Tournant autour de l’axe de la foi
Et ils martèlèrent la terre
Et le sol tremblait
Et ils avançaient lentement lentement
Les détails de sa vie collés sur chaque petits morceaux de mur
Des voix à n’en plus finir,
Celles de chaque fantôme collé sur chaque petits morceaux de mur.
C’était un cabinet de curiosité, tout aussi curieux qu’elle.
image : M.Hardy
Karlkungerstr, Boddinstr, Hermanstr, bendastr, rathaus neukolln, kotbusser tor, sonne allee, karlmarxstr, warschauerstr, frankfurter allee… Berlin je te quitte et je reviens et je pleures. Dans l’oreille je dis « i love you » et il dit « i love you too ». J’ai embrassé le garçon dans la fête et j’ai pleurée sur le canapé orange. Elle me dit « je t’embrasse », « do you want a cigarette? ». Elle me roule une cigarette et m’embrasse la joue. Berlin m’embrasse la joue et il fait 5 degrés. La forêt est rouge pomme, âme délabrée (j’ai écris un poème dans le train: forêt apocalyptique).
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