En mains. Contient. Je te tiens. Etain.
Je me prépare à faire mon sexy tiny boy. Gogo dancer et m’éffeutrer sur scène.
Alors ouais j’tai insulté, ouais j’tai traité de tout les noms, et même quand t’es revenu j’ai balancé un « enculé ».
Tu sais, c’est pas beau à voir, à entendre, j’sais même pas si tu pourrais les comprendre.
Moi non plus des fois j’les comprend pas. En faite, je crois que j’comprend rien, la preuve ça recommence.
A croire que j’en redemande, que je ferai tout pour pas qu’on se lâche, ou plutôt pour pas te lâcher et me donner la sensation que pour le coup, tu ne me lâches pas non plus. C’est vicieux, et au final quand tu m’réponds j’me dis que t’es pas si mal, et que moi non plus finalement. Qu’on se rejoindra comme on s’est dit et que je resterai quelqu’un de spécial.
dans un entonnoir tu bouches la sortie
les quatre membranes écartés pour toucher les parois
ça glisse sous tes pommes
ton nez coule
la morve dégouline sur ta lèvre du dessus
on voit tes dents à travers ta coquille
tu n’es pas très bien caché tes poils dépassent de ton slip
barrette ton cinéma c’est plus drole
une fois ok, deux bon à la limite, toi c’est trop
en plus tu le sais je suis pas la première à te le dire
mais avec toi c’est toujours la même chose, ça rentre par une oreille et ça sort par le cul
c’est redondant à force
tu m’ennuie
tu me creuses des cernes en bas des cuisses
eh dis donc c’est pas mal d’écrire un peu dis donc, j’avais oublié
ça vide un peu
et se relire aussi parfois c’est étonnant
c’est un peu addictif aussi j’avais oublié
ça m’déracine à chaque fois
comme un besoin d’exorcisme
c’est tout bloqué
je sais pas à quoi c’est du
c’est énérvant
c’est frustrant
j’me sens pas là
en regard de moi même
c’est fatigant
c’est faux
c’est enervant
ouais je l’ai déjà dit mais je le redis
c’est enervant
non enfant c’est pas juste enervant
ça me noue le bide en vrai
ça me fait peur
comme si j’avais perdu quelque chose en route
là c’est trop chelou
c’est trop bizarre
je me regarde jouer
je me regarde faire en me voyant fausse et en me voyant me regardant
j’ai l’impression que les autres ne voient que ça aussi
voient ce faux que je ne veux pas
ce faux malgré moi qui ne trouve pas d’explication
je ne me supporte pas dans ces moments là c’est l’enfer
je me sens vraiment comme un vieille merde sèche sur un bord de trottoir sale
j’aimerais m’enfuir en courant de ce moi qui m’presse
ah putain c’est l’enfer là
ça me bouffe
j’vais vomir un coup je reviens
en vrai j’aimerais bien réussir à vomir mais j’ai rien à vomir
je n’ai pas de mots à mettre sur tout ça
j’ai peur que ça s’installe
et puis j’ai peur que ce truc d’avant enfant soit qu’illusion, non allez stop ça part trop loin
j’espère réussir à comprendre, peut être à force d’écrire ça va sortir tout seul
INTERPRÉTATION DE VIOLON
État perfectible, chef-d’œuvre, savoir-faire, expression et représentation humaine
Voici le roi des instruments, celui dont la forme est issue d’une longue élaboration, la science de générations de luthiers. Il est aussi délicat d’en jouer que de le fabriquer. Que nous jouions du violon ou que nous le fabriquions, ceci n’est pas une mince affaire. Cela demande une longue formation, un « toucher » développé par le temps et la pratique. Le violoniste onirique est donc ce performer, celui qui maîtrise parfaitement son art ou son talent.
S’il s’agit de l’objet lui-même, tout de suite nous savons qu’il a une âme, que son corps est parfait et qu’il a des ouïes (entendre ou respirer). Son chant est envoûtant, le plus beau…ou le plus répulsif. C’est là le propre des individus de caractère d’accepter de ne pas être appréciés de tous, mais de savoir vraiment se faire aimer et d’apporter à beaucoup d’autres. Le caractère humain du violon est donc manifeste, mais comme sa pratique est ardue, il est tout aussi difficile de devenir un être humain. Le violon peut ainsi représenter l’individu réalisé, son corps et sa voix.
Le violon symbolise donc un état de perfection et la difficulté, le long chemin qui mène à cette perfection.
Par analogie négative, le violon peut aussi représenter le système dans lequel un individu peut se trouver enfermé, les astreintes d’une discipline qui gardent l’individu prisonnier. Ce sens se retrouve dans l’expression argotique : « Passer la nuit au violon ». Nous pouvons entendre aussi la souffrance implicite à la pratique de l’instrument : viol, violence… ou la passion : le violon d’Ingres.
« mais les trolls c’est pas les copains des fées ?
la légende c’est quoi ?!
Un mec a vu des trolls un jour
et il a dessiné les schtroumphs,
tout est parti de là en fait. »
– Oui.
J’ai regardé dans la guitare, vide
J’ai regardé dans des yeux vides
J’ai trouvé une enveloppe vide
Dans la maison vide.
J’ai vidé mon estomac dans l’évier
Après le vide de l’espace,
Tout paraît si plein…
comme glander par exemple.
vous m’direz les gars, c’est quoi tout ça. Et puis même ce putain de tirage il m’le conseille pas.
alors j’dis que la, j’ai le droit, juste pour ce moment j’ai l’droit de ressentir ça.
d’ailleurs je sais même pas ce que c’est, colère? frustration?
allez on va mettre ça sur le compte de la pleine lune!
mais t’es qui bordel?
tu me déçois, tu me dégoûtes.
c’qui me dégoute c’est le fait d’être attaché à toi, plus que tu ne le sauras jamais.
ouais ça fait mal, l’ignorance, et t’sais quoi tu le mérite bien pauvre tâche,
c’est pas exactement c’que t’as fais?
tu t’crois bien, toute gentille, toute mignonne à servir les intérêts de tous le monde et au final c’est que du pipeau.
tu sais c’que t’es, un bon gros vieux pipeau. Ouais ça fait beaucoup d’adjectif et j’men tape.
j’ai pas envie de t’éclater la tête,
au fond tu m’dois rien, et moi non plus, mais c’est quand même là tu sais.
et c’est compliqué de rembarrer tous ce bordel en moi.
et cette putain de musique qui passe quand faut pas.
le karma, tu sais c’que c’est? Bah c’est pas toi.
le pire c’est que j’en redemande, à toujours cliquer sur le même bouton.
t’es qui bordel
et voici un chaton moche
c’est triste les chatons moches
personne ne veut d’eux
parce que tout le monde sait
que c’est pire en grandissant
chaton moche restera moche
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