On a caché mon cadeau
dans une motte.
au moment d’ouvrir les yeux il y a une araignée sur le mur. je passe la journée à fouiller au fond des mes toiles et le pastel devient poussière. je tourne des images pour le clip, j’imagine: une danse avec les bras, le tissus qui flotte, le jardin en bas plein de roses. la chanson s’appelle bodies.
La couleur m’importe peu, ce qui m’intéresse c’est la ligne, cette frontière qui vient s’inscrire entre les éléments en esquissant un contour.
revenir sur errance est le seul moyen que je trouve pour écrire à nouveau (la contrainte et quelques lecteurs secrets ou aucun?). j’ai plus rien dit depuis avril. muette dans les carnets qui prennent la poussière. je suis seule dans l’appartement et dehors c’est l’été parce que le soir tombe tiède à 23h et les insectes dansent. je lis « les vagues » de virginia woolf: six monologues/dialogues intérieurs/extérieurs qui se croisent comme des vagues. avec E on a dormit sur la plage dimanche dernier. j’ai regardé le ciel toute la nuit, les satellites lents, deux étoiles filantes (j’ai sursauté et crié seule dans la nuit). je ne veux pas rentrer à paris mais rennes l’été hiberne.
Powered by WordPress