Les gouttes sur la fenêtre font
plik plok
« Trouver un moyen d’entrer en relation avec l’inconnu – un inconnu indéfini et non orienté »
Cerveau et Cœur ont décidé d’envahir Ventre. Ils savent bien qu’il est fragile mais ça leur est égal…
Cerveau a envie de pleins de choses, il s’agite et cogne Cœur alors Cœur se met à battre, vite, plus vite encore.
Ventre panique. Muscle et muscle deviennent fébriles.
Ça y est, Corps il veut plus rien faire.
« Familier »
Dans le
Le
Fous
Déchargés
Fait
Pas
L’ascenseur
!
Saskia
Furtif
Attend
Double
Araignées
Elle
Désamorcer
Qui
Expérience
L’artiste.
Tu
Bout
Comme
Pur
Répondre
Vers
Crée
Un
Et
Mot
Mot
Furtif – p129 – Alain Damasio & Arsène
un jour indécis l’indécis ne savait pas quelle paire de chaussettes choisir. Les jaunes ou les bleus à carreaux? Il prend les deux! Mais attention, nous ne parlons pas ici de chaussettes dépareillées. Indécis l’indécis ne dénature pas les chaussettes, il ne les sépare pas, ça, jamais! Alors il les superpose, créant ainsi une unique paire de chaussettes, jaune et bleu à carreaux, les deux fusionnant parfaitement. On y voit que du feu.
Indécis l’indécis est content.
le vortex est une étude étudiée par deux scientifiques aguerris: Jacques Auberger et Alexandre Gain, chercheurs au Centre National de Recherche du Vortex (CNRV).
Ils y défenestrent une fenêtre, percent une perceuse , lèchent une langue, mixent un mixeur, et j’en passe.
Aussi je vous suggère d’analyser cette analyse
https://www.youtube.com/watch?v=rcv1IokfS0A
Relents de crachoirs
quand l’envie me vient
de vomir la peine venue m’habiter
Halètement intempestif
Respiration saccadée de toux grasse
Processus inodore de dissolution.
S’emparent de moi des mots suspendus
ayant envie de venir frapper ce clavier
PAUSE
Avant déglutition de mots savants
Syndrome de malvoyant
ça veux cracher, le nez coulant de la misère venue s’échouer toute cette pâle journée.
Joseph n’aime pas les sourires sur le visage des autres. Les rires l’agacent. Le moindre rictus le met hors de lui. Rien que d’imaginer le plaisir le dégoute. Il a déjà vomi en pensant au bonheur.
Le brouhaha qui agitait son crâne se densifiait, avec l’épaisseur trouble de l’incertitude.
Je l’avais éloigné. Éloigné des autres, du temps, des occupations, comme si j’avais voulu à tout prix lui faire prendre de la distance avec la vie. J’avais entrepris de l’isoler, de créer son île et de l’évaser le plus possible. Il pourrait alors enfin prendre ce recul sur l’existence. Spectateur du monde, le vide lui semblerait plus lointain et il goûterait, sur son archipel, à l’immensité d’être. Oh combien la réalité prendrait plus de puissance M aintenant. Ici, sa présence seule attesterait de la vérité du monde. Ici, il deviendrait le testament du reste, le descendant du tumulte de la vie.
Lui, ne le savait pas. Il errait à la recherche de réponses, mais il ne sentait qu’un air rance qui s’engouffrait dans son corps et durcissait sa respiration. Loin de se sentir vivant, il ne se sentait que témoin, à l’écart du monde. Il avait choisit l’errance, il était perdu, arbre grandiose sans racines. Il dévorait ses rations de vie sans saveur, car ne trouvait pas la manière de les digérer. Morne observateur, la régurgitation ne prenait pas forme et il approchait de l’ulcère, gavé. Sans raisons si ce n’est par l’esprit vide d’un estomac trop remplit, il s’assit lourdement.
Alors, je lui fit glisser la main sur la plume qui sommeillait en lui, et la ligne qu’il profila sur le sol l’illumina. Laissant sa ligne se dessiner il déversa l’existence du bout de ses doigts, dans des gestes sans contrôle, sans présomption. Le courant de ses mouvements s’accentuait à mesure que le brouhaha qui nous emplissait prenait forme.
Il se demanda ce qu’il faisait, je lui répondit simplement : « Tu crées le monde ». Nous pensâmes que, pour ça, cela avait le mérite que l’on vive.ai
Après 4 mois d’absence
J’ ai perdu espoir
Celà devait me donner accès à une dite liberté mais pour le moment je ne me trouve que cloisonné.
Enfermé dans une attente, une peur.
Et d’avoir en plus de l’argent, perdu du temps.
Je me retrouve sans cet objet que je convoitais, le laissant aux mains de ceux qui sont supposément capable de le bichonner mais qui mettent plus de temps que je n’en aurai pris.
Alors que je suis légitime aux yeux de la loi de partir, je ne peux ni n’ai droit de fuir.
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