en ce moment c’est compliqué de gérer anxiété et militantisme parfois j’ai tout envie d’arrêter mais ce soir on était nombreuxes uniEs dans le froid et ça m’a fait du bien et ça m’a rappelé pourquoi ma place est plus importante ici qu’à une conférence sur la typographie mais peut-être que je me mets le doigts dans l’oeil et que je devrais travailler plutôt que de lutter pour des choses auxquelles on arrivera jamais à rien changer de toute façon comme iels disent
autoportrait trop maigre, peut-être que je ressemblerais à ça si je finis de consumer toute les forces qu’il me reste. mais je m’inquiète pas trop, au rythme auquel je mange des sucreries pour combler les trous noirs.
Oui je veux qu’on me remarque
A quoi bon faire quelque chose qui n’est pas remarquable ?
Arrêtons de dire que chacun de nous a fait quelque chose de radical, c’est faux
Se cacher le visage quand on crache c’est exactement ce qu’on demande
Faire que le crachoir soit luxueux c’est exactement ce qu’on demande
A qu’elle moment une forme iconique et géometrique est neutre
Isoler une phrase pour me repeter ce que je sais déjà et s’appuyer sur ce que je n’ai donc pas dis
« Je ne connais rien a ce monde »
C’est ce que l’on vous demande en temps que designer. Si dire oui a tout et faire un projet en 3jours, c’est être designer alors je ne veux pas l’être.
J’ai récemment parlé de mon expérience avec la mer. Maintenant je vous parle de mon expérience avec l’oubli (ça mérite peut être une chronique spéciale bisous. M’enfin, est-ce un hebdomadaire errances ?).
C’est comme mâcher le vide, s’embrasser la main, voir pire!!! Embrasser son voisin qui donne des cours de bisou avec la langue, parce qu’on se prépare pour la suite (vu et lu dans Le journal d’Aurélie Laflamme, qui bénéficie d’une très mauvaise adaptation au cinéma québécois, ceci dit à la hauteur du roman, mais là est tout le charme).
C’est un moment inoubliable et un peu humiliant, car oui, oublier un bisou ça ne s’oublie pas, et c’est drôlement gênant de pas se souvenir, car si on se souvient pas c’est peut être qu’on était pas en état, et si on était pas en état, peut être qu’on devient nous même la mer; on en fou partout.
Mais quand on en a même la lueur d’un souvenir, un bon souvenir, ça deviendra sans aucun doute le meilleur de tous. Parce qu’il ne reste à l’oubli que l’impression, le sentiment. Par contre si le petit, minuscule, riquiqui souvenir est négatif, adieu, à jamais, s’en est finit de votre vie sentimentale et de votre moral.
Oublieurs, j’espère que vos souvenirs n’enterrent pas le mariage de vos rêves.
trop longue absence ici, je reviens enfin et prends grand plaisir à voir tous vos mots et vos traits
j’essaye de rattraper le temps perdu, j’ai plein de choses à partager de ces jours pleins de la mer, du sable, de la pluie et du soleil d’hiver
merci pour ça