11 novembre 2019
10 novembre 2019
Crapule
Assiégée quelques instants, le prochain voyage se prépare.
Peu importe la couleur du vent, Il faut se presser
Bagages définitifs
Une nuit, sous la lune, des pas chantent.
Agiter les extrémités
Croire au passé en l’abandonnant sur la chaise déclassée
Se brusquer pour porter jusqu’au chemin
:
La tête et le chapeau
.
ça pèse bien trop me dit-il
ça pèse ce qu’il faut lui dis-je
ça pèse bien trop me dit-il à nouveau
ça pèse pas plus que ce que je vaux lui dis-je
.
Résigné il avance.
Douteuse je cherche.
Vacarme soudain
Chute
Relève
Chute
Relève
Chute
Relève
.
La tête au pieds
Le chapeau se fait chapelle
Les pas plus rapides.
de l’autre la mer
double lieu qui allie la gadoue et le sable, à un moment, ça faisait ventouse dans mes shoes, à un autre j’avais plus l’impression de faire un gommage express de pieds, et les deux à la fois, quelle horreur!
hommage donc dissimulé à mes chaussures qui n’auront pas survécues à la trace de beaucoup de paysages
9 novembre 2019
Vla ti pas qu’on parle du gars du nom d’loïc
Loïc il est pas fière, un jour ou qui pleuvait, ca aurait pu être n’importe quel jours d’l’année, il a pris son ciré sur l’dos pour aller en mer.
Elle est aussi calme que la femme a loïc qui rentre et qu’l’fond d’la bouteille est sec.
Le bonhomme rond comme une queue de pelle et les discutions aux ras des paquerettes.
Le chalutié qui vacille et la barre en main, il va droit dans l’ décor qu’il a toujours connu.
Ces souvenirs divague mais son amour ne change pas. L’eau salé c’est sont domaines.
Il revient bredouille comme a chaque fois.
Un jour y’a pas mal d’année la prise était grande mais depuis plus rien.
Le voilà qu’il tombe par dessus bord et qu’il tombe dans l’sable
J’vais n’aller qui dit.
C’est quand même con qui r’garde pas les marées.
j’ai ça dans la tête
All I wanna do when I wake up in the morning is see you eyes https://www.youtube.com/watch?v=qmOLtTGvsbM
maison_en_polystyrène
Cette nuit, j’ai rêvé que j’étais avec tout le groupe Errances sur une maison en polystyrène rouge qui flotte sur la mer. Cette maison était équipé de plusieurs chambres, d’une cuisine, d’un étage que je n’ai jamais visité et d’un salon ouvert sur la mer. Il semblait que la maison perdait quelques morceaux, des blocs rouges s’éparpillaient à la surface de l’eau. Le soleil couchant pénétrait par un trou dans la maison. On avait l’impression qu’il n’allait jamais se coucher.
8 novembre 2019
Une journée au poulailler cybernétique
Les machines ont les pieds trempés. Elles explosent. Alors on force les humains à boire du pétrole pour les remplacer.
Sur le chemin, devant l’océan, beaucoup de vent
Et tout cela craque et gémis, grince et hurle.
un endroit maudit, une eau salle, souillée.
On a gâché le sol, cassé sa force.
Des rivets percent la falaise, solides.
« Vous savez, c’est un lieu que l’on oubli. La lande est si belle,
quand l’état est arrivé on a gueulé mais ça n’a pas marché.
On aurait peut être du gueuler plus fort. Alors on n’en parle plus.
On en a pas envie. Au fond, un peu d’amertume. »
Il déglutit, regarde la mer, détend ses épaules.
Il est beau au soleil, ses mains immenses contre ses jambes encrées au sol.
Hétérotopie
Je suis sous ma couette, voit deux pousse sur un cadre blanc.
Filtre bleu et clavier numérique au service de ma pensé.
Plutôt dure ce retour, fallait sans douter.
On est content de rentré chez sois à partir du moment ou on en a un.
J’ai beau croisé mon reflet chaques jours, je ne me suis toujours pas rencontrer.
Enfin si quelque fois mais il y avait trop de bué
C’était flou, et un coup de main n’aurai pas suffit.
J’ai essayé d’ailleurs, mais ce n’était que moi.
Menu du soir
Station Anatole France
Descente aux enfers
Station Italie
Conspiration des corps
Station triangle
Remplissage
Ils habitent.
Corps va bien. Il a froid à l’extérieur, chaud à l’intérieur, c’est vraiment ce qu’il préfère.
Pour Ventre tout roule.
Cerveau va bien mais comme ce que tout le monde craignait, il commence à avoir trop de place pour s’agiter alors cœur s’emballe.
Tout ce monde a encore du mal à cohabiter mais au moins ils habitent.