24 décembre 2019
Piou piou
Ki de j’y de vu de ni de ni de nb de nb de ni de ni de ni de ni de ni de ni de ni de nb de nb de ni de lo ap ki de vu ce vu ce vu ce vu de ni de vu de ni de ni d lo sa lo z ce lo sa ni de lo de ni de ni de ni de lo sa vu ce ki de j’y de lo de z désagrément ni de lo de sa lo sa ni de ni ferez lo de ni
23 décembre 2019
alors non
c'est marrant, je me suis dit "si on avait des enfants, ils seraient terriblement chanceux" pourquoi pas
Plaques
-"Tu voit, ce qu'il se passe c'est qu'il neige. Plusieurs fois. Les flocons c'est comme des étoiles avec des pointes. Parfois il y a du vent, parfois il y a un changement de température et les pointes se cassent. Là, les étoiles deviennent des petits grains, la neige est plus compacte. Ça s’agglutine, la neige en surface est plus dense. *il met une main à plat sur sont poings fermé* Si il y a un petit peu de pente, que la couche inférieur est moins stable, plus aérienne alors il y a un risque. On passe dessus, la plaque s’affaisse et part. *sa main tendue se dirige vers le bas* Tu comprends ? la croute supérieur glisse sur la couche inférieur et toute la surface décent."
20 – 21
j’écris sous le coup de la colère
Pour dissiper mes envies de fracas
Pour tromper mon corps qui veut lutter et se défendre
Pour trouver une alternative qui créé plutôt qu’elle ne détruit
J’ai envie d’arrêt net
De souffle coupé
J’ai envie de pleurer pour évacuer
J’ai envie de hurler
Mais l’appartement est mal insonorisé
Quelques mots et une intention de dévastation malsaine
et me voilà désarmée
Désœuvrée
Une seule porte fermée pour me replier
Un petit espace pour me retrouver
De l’air pour me cacher.
Je comprend pas
J’aurais voulu partir
J’aurais voulu
J’aimerais
Je saurais pas là.
je ne sais pas si c’est parce que je n’ai plus rien à raconter
ou que j’ai l’impression que je vais vous faire chier
si je raconte d’autres névroses
j’ai donné et vous avez eu votre dose
je ne sais pas écrire sur ce qui va bien
il n’y a rien qui me vient
mon avocat pousse, le patron est content
je rencontre des gens et je ne perds pas mes dents
ah, quelle vie !
c’est emmerdant comme la pluie
22 décembre 2019
Un mot pour moi
Culpabiliser c’est pas hyper utile.
C’est pas vraiment de la culpabilisation là, plus de la tristesse, de la déception.
Est-ce que c’est pas pire? Qu’est-ce que c’est la différence?
Et puis c’est pas vrai que j’ai pas dessiné, pas réfléchi, pas créé.
J’ai fait ces portraits de femmes qui ont compté, j’espère que ça deviendra quelque chose.
Mais j’en dit pas plus, c’est top secret.
Allez, j’en mets un peu ici, pour m’auto-persuader.
Vous les reconnaissez?
Un mot pour vous
Continuez ce que vous faites, c’était long ces dix jours sans errance.
10 jours sans voir vos traits et vos mots.
Vous aussi, vous avez l’air d’oublier un peu.
Profitez de la vie, et continuez d’être.
Un mot pour toi
1000km c’est beaucoup.
Je m’ennuie
de toi.
Même 400 km c’était trop.
C’est toujours trop.
Je m’ennuie
et toi?
Un mot pour errance
J’étais tranquillement en train d’essayer de calmer une énième crise d’angoisse, en boule sous ma couette, et là, sorti de nulle part « ehoh, ça fait pas un peu longtemps que t’as pas foutu les pieds sur errance? ». Errance. Diantre. Je sais même plus combien de temps ça fait. Et combien de temps ça fait, que j’ai pas dessiné?
Voyons voir. Dernière publication? 15 décembre. Ah oui, je dernier atelier errance. Il était bien cet atelier. En petit comité, avec des crayons de couleur tout doux.
Il s’est passé quoi, depuis? Quoi qui fait que errance est sorti de ma vie?
J’ai continué des dessins dans la lignée de ceux de ce vendredi. Tous scannés, d’ailleurs, je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas arrivés jusqu’ici.
Et puis j’ai marché dans la rue, chanté avec la CGT qui faisait griller ses merguez (vous voyez, que je peux cohabiter avec des carnivores), essayé de penser à des façons de mobiliser l’art dans cette belle grève (parce que j’essaye de croire qu’on en tirera quelque chose).
Et puis j’ai cherché des moyens d’éviter l’avion pour rentrer chez moi, les trains étant annulés. 1000km. C’est pas rien. Et puis j’ai fait ma valise, et puis j’ai cédé, et puis j’ai filé trop d’argent à easyjet pour rentrer en Provence.
Penser à partir, partir, c’est peut-être aussi quitter des choses qu’on veut pas quitter, qu’on sait pas pourquoi on quitte. Comme si des choses devaient rester à Rennes. Sûrement qu’ici, je n’arrive pas à errer. Tout est trop cloisonné. Pourtant l’errance continue, dans ma tête tout le temps. Est-ce une errance ou une déviance? J’ai l’impression de me voir foncer dans un trou noir, et de rien faire pour ne pas y tomber. Ca s’approche, ça s’approche, ça m’aspire, je ne lutte même plus.
J’ai quitté la Provence pour être plus libre d’errer, je me souviens maintenant que j’y reviens.
Je suis retournée à la source de ce besoin d’errance. Une villa rouge en haut d’une colline, vue mer. Une villa dont j’avais tant rêvé, et qui m’a tant perdue. Ou du moins, qui m’a fait errer jusqu’à ce que je retrouve le droit chemin, celui du départ.
Et même là, je n’ai pas pensé à errance.
Et même là tout de suite, tout ce qui me vient à l’esprit quand je pense à errance, c’est cet oubli.
C’est bien creux tout ce que j’écris là.
Je me demande si quelqu’un perdra du temps à lire tout ça.
J’ai envie de continuer à écrire pour me libérer de tous les trucs trop lourds qui me sont tombés dessus quand je suis sortie de l’aéroport de Nice (et je ne parle pas de la pluie battante, même si, elle aussi, je m’en passerais bien). Mais je tourne en rond, ça ne va nulle part, et l’écran de l’ordinateur me brûle les yeux.
A demain errance, j’essaie de ne pas t’oublier.
En attendant, quelques dessins, quand même, pas d’aujourd’hui, j’avoue.
Armure
Je suis parti en guerre, dévêtu, minuscule comme un nourrisson.
Immaculé je me suis jeté dans une bataille sans fin, sans règle et sans vainqueur.
J’ai parcouru la Terre et y ai forgé mon armure de ma sueur de mes pleurs et de mon sang.
Elle m’as protégé des coups et brisé mes opposant par les flammes;
Cette lourde carapace se nourrissant de leur crainte, le ventre alourdi par la peine.
Le temps à passé. Les temps ont changés. Je suis plus cette guerre que je porte.
Mais l’amure qui m’habille me pèse. Noire, elle est soudée a ma peau, greffée a mon âme.
On m’a dit de grandir encore, de troquer ma cuirasse contre une autre parure tout aussi noire.
Elle se porte par le cou.
A travers les carreaux
Aujourd'hui il fait 2,9 c° neige qui tombe sol blanc, plafond blanc, les murs en chantier
21 décembre 2019
un état latent
ce que je pense, ce que j’entends
qu’est-ce que tu me veux
du divertissement, un peu de jeu
je ne finis pas ce plat
les choses à moitié comme quand on se voit
Et quand le piano résonne dans les couloirs du cloître
J’ai la douce impression que l’école n’est plus qu’une sorte de rêve
Il est 19h bientôt
Et personne ne vient déranger la quiétude de mon imagination
Elle se sait seule avec le piano un peu désaccordé
Et moi je me balade dans un grand champ
Ou je danse
Le champ virevolte
Mais ce n’est plus un champ
C’est maintenant un long escalier qui tourne sur lui même
A chaque marche un voile s’évapore, laissant place à une marche sensuelle
Et me voilà dans du rouge
Beaucoup de rouge, qui se brouille quand j’y passe les doigts
Et la brouille se met à valser avec ma main, lentement
Puis ma main n’est plus qu’un bout de pierre que je jette dans un grand lac
Qui n’a pas de fin
Mais qui semble garder la pierre comme un courant
Elle glisse
Sous et sur l’eau
Sous l’eau encore plus d’eau
Qui noie mes sensations
Pour les recréer
Et je ne sens plus que le son qui ondule sur tout mon corps, le tordant de tendresse,
Il effleure
Caresse
Se pose avec mes secrets
J’ai l’impression que
Il est omniscient
Et je me laisse deviner
l’été dernier
Il nous à dit que les guides étaient montés.
Ils avaient regardé avec un drone, essayé d’évaluer les dégâts.
Ils sont redescendu. Au retour il lui ont dit « les blocs qui tombent c’est des frigos »
Je m’éforce de ne pas dormir quand je suis fatigué et refuse de me reveiller qand je le ne suis plus.
Il y a peu j’ai rêvé. Beaucoup des images et des sentiments était proche du désir. Je me reveille souvent la nuit avec exitation palpable et cela depuis que je m’apaise. Je tente de méditer. A croire ma tranquilité intérieur appel une jouissance.
Il y a un rêve dont je me suis souvenue.
Ma main carressait un corps féminin que je désirait fortement. Pourtant ces désirs a elle n’étais pas les miens. ELle voulait un amour qui se partage. Pendant que moi essayant de d’offrir un peu de mon courage je la survolais.
Pourtant celui qui par la suite était de trop, était plus farouche.
Parti pour ne plus subir, je suis revenu la voir quand elle était seul. Mes caresses était devenu très forte mais douce. Comme si ma main était lourde et qu’elle forcais pour faire sentir a l’autre mon désir et ma présence. Le geste était très fluide pour autant.
Je sentais réellement mon bras et ma main être en plomb comme si les douceurs était réellement.
J’étais bien seul au reveille. Malheureusement ce n’est même pas pour ces raisons que je reste au lit.