Il suffit d’un courant de chair
Pour énumérer les parties de ton corps que j’ai envie de respirer
Des mots pris pour opposés ont suffit un moment
Empêchés, absorbés à me faire marcher du mauvais côté.
Il suffit d’un courant de chair
Pour énumérer les parties de ton corps que j’ai envie de respirer
Des mots pris pour opposés ont suffit un moment
Empêchés, absorbés à me faire marcher du mauvais côté.
Tu prend des coups. Tu te relève. C’est le cercle. Le seul vrai cercle que tu pourra identifier dans ta douce vie. Tout le monde vit dans la peur de la souffrance, c’est pour ça que les Hommes se cachent derrière des faux-semblants. Les gens ont peur de prendre des coups dans leur « belles » gueules. Les cicatrices ça les effraient, ça fait pas beaux sur le CV.
La vie m’as foutu des crasses, m’as mise a terre en me frottant le visage dans la boue. J’ai rendu chaque coups au centuple. Le cercle de la haine, c’est le casque qui protège ta petite caboche contre la souffrance. C’est la haine qui fait que tu peux te relever a chaque coup avec la puissance d’en porter a ceux qui te saignent. Mais les Hommes, couards, autant persuadés de leur force que de leur faiblesse, préfèrent baisser la tête, se disant que c’est mieux ainsi pour tout le monde.
Mon seul intérêt c’est ce qui me rendra heureux, pas toutes vos simagrées altruistes.
https://www.youtube.com/watch?v=_J1dGPsMBwg
Elle lui a demandé si ça lui avait fait du bien. En vérité ça lui avait fait mal au crâne.
C’est une lutte active.
Celle qui légère légèrement fait vibrer le verre jusqu’à le faire tomber,se briser, se renouveler.
Celle qui, d’une secousse du coeur, fait taper du pied. Cadence éprise de liberté.
Celle qui fait cesser d’acquiescer, pour entendre raisonner sa voix et les peurs.
C’est une lutte exquise.
C’est une décision.
C’est une motte de terre qui fera une maison.
J’aime bien dire que ça me gratte
Ça me titille
Quand soudain
Je le vis et je comprend
Et que les mots de Virginie Despentes résonnent
Et que je comprend un peu plus
Le petit doigt levé
La bouche en coeur
Grondements fondateurs
Et l’angoisse me montre son visage
Elle me force à parler son langage
En crisse de tabernacle
Que je l’aime sans condition
Que comme hier c’était un bout
Que maintenant c’est comme toute
Et puis la neige fond
Maudit temps frais trop épais
Qui chasse
Et qui laisse nos os au repos
ses mains poissent doucement, un doigt contre la terre s'y enfonce doucement un deuxième doigt le rejoint tout se coincent sous les ongles, contre la peau et s'incruste tendrement la nuque raide, il fixe le sol et y dépose deux graines agenouillé, il fixe le sol ses paumes, sur ses cuisses, s'ouvrent au soleil
Une fine couche de protection +50 sur les crevasses
gâche le goût du sandwich au fromage
Je suis un innocent les mains pleines
Bien vu l’aveugle me direz vous
Pour que je m’active les bras croisé
C’est pas demain la veille
Quand on est pas bien dans la teuté
Y a truc qu’on oublie, c’est sois même
Et puis le temps aussi
Sans oublier que en faite si on oublie
On ne sait plus ce qu’on aime, on ne sait même plus si on s’aime
On est là mais pas là mais personne le voit
Ou peut être que si mais on ne voit pas que les gens voit que nous ca va pas
On pense que, ah non peut être pas
Du coup on parle et puis d’autre fois non
Svindigue
Rastrope
Glaradisme
Grovizob
Fuscage
Herovisme
Tormivuge
Plovatère
Fraseque
Coulophasme
Profufe
Prigratine
manger un truc très chaud et sentir que c’est chaud
mais dans la cuisse
pourtant je l’ai mangé par la bouche, mais dans ma bouche il fait froid
et dans ma cuisse il fait si chaud, mais juste dans ma cuisse
il fait si chaud dans ma cuisse que ça remonte à la bouche ou il fait froid.
mais si il fait chaud là ou il fait froid est ce que ma bouche est ma cuisse et ma cuisse ma bouche
Est ce que le monde mange avec sa cuisse sans le savoir?
Le chat adore dormir sur mon bras. Il dort longtemps alors au bout d’un moment je n’ai plus de sang. Le plus compliqué dans tout ça c’est d’écrire ce texte à une main.
J’voudrais voir bruler toutes vos utopies. Réduites à néant, tout vos beaux idéaux retrouveraient leur vrai nature. Vides de sens, inutiles, infondés. L’humanité entière s’attache à se donner bonne conscience a tendre la main a son prochain pour se tendre la main a elle même.
Ils ont créé l’objet qui produit l’enfer sur Terre, ils peuvent montrer notre vrai nature vile et destructrice, faire bruler la chaire, fondre les structures les plus monumentales que l’Homme a produit, rappeler a quel point nous sommes éphémères fragiles. Oter de vos esprit votre médiocre supériorité. Je banderais de voir la dévastation de tout ce que vous connaissez, vous ramenez a l’esprit que nous ne somme que de la vermine, seulement capable des crasses les plus abjectes.
Balancez des bombes, j’attend que ça. J’attend que de voir ce monde de merde dans lequel on m’a foutu dévasté par ceux-mêmes qui l’ont bati.
Quoi ? J’entends rien ! Mais parle plus fort bon sang. Non je te dis de répéter… Oui, encore une fois ! Oh bon eh tu me soules, va au diable.
On le coiffe, on lui met du rouge à lèvres sur les joues pour qu’il fasse plus mignon. On lui explique ce qu’il a à faire. Hé tu respires pas tu entends? On le recoiffe une troisième fois et on lui met une fausse tulipe dans la main. Tu lui offres la fleur avec un grand sourire tu entends? Sinon on te remplace. La fête du 24 août arrive à sa fin. Dan, le garçon bisou officiel avance vers le dictateur avec sa fausse tulipe et son faux sourire. Le dictateur l’embrasse sur la joue, Dan respire pas. Faut prendre la photo officielle. On le recoiffe.
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