Très bon
Il mangeait beaucoup, beaucoup trop pour son corps. Il ne grossissait pas, il n’avait pas de problème de santé, en vérité tout allait bien en fait. Jusqu’au jour où il se mit à boire.
Il mangeait beaucoup, beaucoup trop pour son corps. Il ne grossissait pas, il n’avait pas de problème de santé, en vérité tout allait bien en fait. Jusqu’au jour où il se mit à boire.
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
il y a des gens
qui savent appuyer
où ça fait mal
le thé
un goût suspect
je sens mon verre
ah oui, ça sent la bière
comme c’est marrant
diraient mes parents
les rimes qui claquent
depuis que j’ai passé le bac
c’est vraiment une réussite
gravir les échelons dans la fuite
on comprend pas ce que tu fais
on a jamais su ce que tu faisais
ils comprennent pas ce que je fais
mais ils ont jamais su ce que je faisais
quand je vivais à 2 mètres
ou officiellement à 500
ont-ils jamais compris
ou était-ce plus simple de ne pas savoir
je révèle tout maintenant, voilà
ah oui, j’étais pas vraiment là
c’est marrant, on s’en doutait pas
Je l’ai regardé droit dans les yeux. Je voulais parler mais je n’ai réussi qu’à sortir un seul mot que je n’avais pas prévu de dire.
{Saisissant}
Sur l’asphalte écumée
Trois autos passent
Le calme est là
Tout est ralenti
Même le gars cycliste en retard qui a trop regardé le tour de france
[Une sieste par jour chaque été]
On entend jusqu’à la fin de l’inspiration
Quand tout s’apprête à être expiré
Remis en jeu
La fin de cette seconde
Une éclosion
Une mort
Un déclic
Et puis la teinte du ciel évolue
Bleu prusse
Intrusion
Dieu c’est un gars qui est au chaud bien abrité un jour de pluie qui regarde les gens courir dehors.
Au plus grand des plaisirs que la vie m’offre de la contempler de n’importe quelle manière
Ça tombe
Ça ne se relève pas
Dimension du brisé
Brisé prisé
Par petits bouts je collecte
Les restes de tes pleurs d’aujourd’hui
Par d’étranges bonds tu absorbes mes doutes
Et ainsi
Sans se saisir
Nous nous efforçons de valser autour d’un monde des oublié.e.s
Ce qui me frustre le plus c’est de ne pas connaitre le poid
C’est important le poids. C’est même le plus important dans l’épreuve d’une forme.
La toucher, la sentir, d’accord, mais quand quelqu’un la soulève quel poids ça a ?
Quelle posture ça donne ? Quelle hauteur de bras ? Quelle courbure de dos ?
Parfois je rêve d’un mémoire qui aurait pour titre » Le poids et la posture »
ou alors » l’épreuve du poids dans la manipulation d’un objet « .
Je le dévorerais
En réalité je postillonne si fort que Rennes est pleine de bave, que la bave fait glisser les mauvais esprits jusqu’à la sortie, qu’elle termine enfin cette fichu ligne de métro, qu’elle passe les bars en happy hour permanent, qu’elle apprend les bonnes manières et qu’elle soigne les maux des gens.
Je postillonne si fort que je vais sauver le monde.
Mon postillon est présomptueux
Mais plein d’espoir
Je voudrais cracher sur vous
Parce que vous me crachez dessus
Mais on aurait l’air bêtes
Pleins de la salive de l’un
Pleins de la salive de l’autre
Alors crachez moi dessus
Je vous envahirai
de ma tendresse
La tête pleine de bave
L’esprit tranquille
Ça vous fera pleurer
Écumez moi
Je vous éduquerai
A coup de d’indulgence
Et de bonté
la voiture va m’écraser, cette personne va me tuer, une balle quand je serais tournée, pourquoi pas?
Prenez garde, frères Monténégrins,
celui qui trahira qui commença,
que tout se change en pierre sous son bras !
Puisse Dieu par sa toute-puissance,
dans ses sillons empierrer ses semences,
et dans sa femme empierrer ses enfants !
Qu’il engendre une race de lépreux,
que le peuple du doigt désignera !
Que sa trace infâme soit effacée
comme celle des chevaux mouchetés !
Qu’aucun fusil ne pende sous son toit,
qu’aucun fils ne vive pour en porter,
que son foyer soupire après un mâle !
Qui trahira, frères, ces fiers héros
lancés contre nos sanglants ennemis,
que la honte des Branković le couvre,
que sa tombe sombre dans l’autre monde !
Qui trahira, frères, ces fiers héros,
qu’il n’offre plus ni vin ni pain béni,
mais épouse une religion de chiens,
que le sang noie sa bûche de Noël,
que le sang baigne son nom de baptême,
qu’il mange à sa Slava ses fils rôtis,
qu’il se perde dans un vent de folie,
que son âme devienne ombre démente !
Qui trahira, frères, ces fiers héros,
que la rouille du mal ronge son âtre,
que les pleureuses, après son trépas,
à jamais mentent, à jamais se lamentent.
Des couleuvres.
On t’en fait avaler, comme si on trouvait qu’elles avaient bon gout. Tu trouve qu’elles ont bout gout toi? Les affronts, les conneries. Quand on pisse sur tes principes avec la flegme et la non-chalence du mécréant fort de son ignorance. Tes valeurs n’ont d’importance qu’a tes yeux car ce sont tes yeux qui leur donne leur seul crédit. Tu aura beau te battre, tu te battra seul sur un champs de bataille sans partis. Autant de bannières que de soldats. Sur un sol sédimenté des cadavres que les siècles et les siècles ont entassés sur leurs putains de croyances.
Je combat. Chaque jour avec la force de mes convictions vacillantes. Avec la faiblesse de savoir que je ne détient pas la vérité. Avec la puissance de la fierté de toutes mes certitudes. Et il en va de même pour tout un chacun. Je combat comme vous combattez, même quand le calme semble au paroxysme, même quand l’ataraxie semble à son apogée. Nous nous combattons. Avec certes, une inconstance dans la violence de l’acharnement, mais sans trêves tout de même.
Aujourd’hui, pourtant, au milieu de l’agitation des passions, je goute un nectar nouveau. Les muscles las, se détendent, les plaies vives se résorbent, les douleurs lancinantes du combat s’atténuent. Progressivement, avec la lenteur dont seul le temps à le secret, cette épée de Damocles, sans disparaitre, se range à mes cotés. Les temps ont changés. Je parviens à trouver le repos en ses bras, les yeux mis clos, entrevoyant son visage qui a su chassé les démons, les soldats et le charnier. J’entend encore l’affrontement au loin. Comme les rumeurs absurde et emmêlée. Puissions nous ne nous être affronter qu’autrefois.
Il pleut dans une bassine
Elle pleut dans une soucoupe
A l’eau
Les idées croquent l’herbe fraîche.
La chaleur frappe.
Sous la moraine, on entend l’eau qui roule.
J’ai les doigts gonflés et les épaules rougissantes.
Les narines asséchée sous le Buff,
ma bouche macère dans sa propre haleine.
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