21 février 2020
20 février 2020
19 février 2020
Plaqué, menotté.
Le crâne c’est la voute physique qui bloque et castre ta liberté de vivre dans ta tête. Y’a ce qui pense et ceux qui pense pas, ça on est d’accord. Mais ceux qui pensent pas, on en a pas grand chose a foutre, et eux non-plus de toutes façons, ils pensent pas. Restent lesautres. Ceux qui pensent et qui ont tout un putain de royaume d’univers florissant sous la caboche. Eux ce sont les plus a plaindre. C’est beaux, c’est mignon, y’a tout plein de belles choses et profusion de passé, d’avenir, de possible, de projection, de volonté, et de et si? et si? Sauf que les royaumes, ça se fait la guerre. Surtout si c’est des royaumes d’univers…
Ya celui qu’on a été, celui qu’on veut être, celui qu’on est. La déjà, je t’annonce, t’es dans la merde. Puis y’a le juge, et lui c’est, l’exponentiel de tes univers. Ya celui que t’es et que t’aime pour ce qu’il montre au gens, mais que tu hais dans sa nature profonde, celui que tu veut être que tu aime dans sa nature profonde mais que celui que t’es à peur d’avoir les épaules, parce que la celui que t’es, la tout de suite, il veut la facilité de celui que t’étais, mais c’est plus possible t’a plus 16 ans, mais tu fais comme si parce que quand même, ça fait du bien, mais t’as le juge qui te rappelle que tu va mourrir et qu’il faut se bouger le cul parce que celui que t’es maintenant, il suffit tellement pas.
Parait que faut se concentrer sur le présent et ce se passe bien. C’est comme ça qu’on brise les menottes qu’on a tous dans nos putain de ptites caboches bordéliques. J’offrirais quand même bien un ptit passage a tabac façon a Freud quand même.
>pourri >pas pourri >pourri >un peu pourri >pourri >pas pourri >moins pourri >pourri>
l’avantage avec les enchaînements d’évènements pourris, ceux qui nous mettent bien au fond tu vois, c’est cette sensation de deuxième naissance quand c’est enfin terminé, ou à peu près en tout cas, ce moment où t’es plus en train de pleurer sous la douche en essayant de justifier tes yeux rouges à coup d’allergie au shampoing ou d’eau qui est trop calcaire, cette connasse, mais bref ce moment où tu te dis que finalement, la vie, c’est pas si pourri
Ok ok ok ok ok
J’ai listé pleins de choses que j’avais pas envie de faire
elle est en train de diminuer
YES
Il est carré, oscillant
D’un bleu perçant.
Une tâche jaune
Elle est haute et expansive
Avec 4 petits chevrons.
Un oubli réduit
Un mur habité
Le garçon a lavé son pinceau.
Trempé séché
Il rit.
18 février 2020
Robin ne se rase pas les jambes, enfin pas tout le temps
C’est une manière de s’empêcher de faire des bêtises
Quand on sent qu’on va faire une bêtise, on ne se rase pas les jambes, c’est la solution, on ne fera pas la bêtise si nos jambes sont poilues. Enfin c’est ce que pense Robin. L’envie de bêtise est parfois si prenante que Robin tente par tout les moyens de se les raser. Les jambes.
bon anniversaire
Evan disait que le coeur c’était comme la mousse qui pousse entre les parpaings
Il disait aussi que les gens étaient comme les crampons sous les chaussures de foot, qu’ils lui transperçaient la mousse du parpaing, alias son petit coeur.
Chaque parpaings doit être évité, surtout si il y pousse de la mousse, et surtout si vous portez des crampons.
N’écrasez pas le coeur d’Evan
17 février 2020
L’ennui m’englue
Alors s’enfoncent des os dans une matière souple
Rigidité de la couleur
Amas indistinct de composés bleutés.
Un calme olympien
Des étouffements rythmés
Font de ma parole un oubli déjà programmé.
//
Un bâton
Quelques poils collants
Des plis
Un coup.
Un cri.
Deux abruti.e.s
//
Un état lasse
Une tranquillité échaudée
L’endroit est semble-t-il est défectueux
Déménagement imminent.
16 février 2020
40
c’est la température interne de mon corps ces trois derniers jours
du coup désolé j’ai plus d’hallucinations que d’inspiration
à bientôt errance
15 février 2020
Passe vite
Pas si vite
Passive
Paisiblement
Les essuie-glaces sont défectueux
L’obstacle à sa portée
Caracolent
Bris de voix
Désordre
Ponctuations
Elle dé-marche
Absence
Cruel désir pousse un jour à rejouer à la marelle.
Bitume bitume
14 février 2020
j’aime bien les gens qui ont l’air tristes en portant des fleurs
j’ai l’impression que leur tristesse les arrose
les choses que j'ai envie de dessiner -le corps -des rochers -des montagnes -des organes -la peau à vif -des monstres qui engloutissent le corps
Faveur du soir, fadeur de la nuit tiède écrasant les épaules de cet homme au loin. Il aura vécu plusieurs temps. Il aura perdu, un instant, cela. Cela qui ne se définit que par ces agitations qui lui font bouger les bras. Cela qui le fait se brosser les dents 4 fois par jour (un tic chopé à sa grand mère durant une semaine de vacances d’été passée tou.te.s les deux en Charente-Maritime.)
Il se perd, trébuche mais il évitera ce pavé saillant qui est actuellement hors de son champ de vision.
Il est vu. Nu. Quelque chose le dérange. Il pleure.