Errances

18 octobre 2020

B?T

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 02:24

Je me retourne, je sue. 

La saleté, la laideur, l’angoisse et les visions m’envahissent.

C’est brûlant et ça coule dans mon dos.

Apparemment tu ne m’as pas vraiment aimée, pas suffisamment, et pourtant tu es là, et tu veilles. C’est trop tard, tu t’es transformée en cauchemars, et dans mes visions brumeuses je prie pour que tu disparaisses. Ne me fait plus de mal. Pourquoi je voudrais être là, alors que tu as passé ta vie à me tuer quand tu étais censée m’aimer. L’idée de ta voix déchire mes tympans et mon cœur.

Dans les spasmes et le crépuscule.

les ruines

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:17

Il y a ce texte que je lis, qui parle de cette illusion commune, croire que l’état naturel d’une maison, c’est d’être propre et rangée. Quand je suis rentrée dans la maison, inhabitée depuis quelques semaines, elle était déjà devenue sauvage : des centaines d’insectes nichaient dans le noir et une odeur de froid mouillé remplissaient les vides. 

Tout est vendu, les raccords du papier peint au plafond, l’écorce de l’arbre-maison qui pèle, le passage vers la forêt. On a voulu retrouver les ruines. Le bois noir était rasé. 

 

Tant pis

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:01

Haletant et fourbu par l’effort, les oreilles vibrant encore des coups répétés, il posa finalement son marteau pour lever les yeux vers l’immense cadre doré.
Il penchait vers la droite avec insolence.
En s’approchant, on aurait même pû penser que les personnages de la photo se moquaient de lui, à l’abri de leur couverture de verre.
Mais il pensa aux nombreux clous qu’il venait d’enfoncer dans l’épais mur de brique et haussa les épaules en s’éloignant.
Le cadre n’avait qu’à pencher.

17 octobre 2020

Dédicace du samedi

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:50

Je dédie ce samedi

Au chanteur passionné

Accompagné de son karaoké

Sur la place de la gare

Avec une grande maîtrise de son art

A illuminé ce samedi

En chantant Johnny

Mention spéciale pour Zombie

Et c’est à la fin de la journée

Que le spectacle s’est terminé

Je dédie ce samedi

Au monsieur portant une chemise jaune avec des bretelles qui avait l’air tout mimi

Mon amie la rose

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froisse froid

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Le cendar a fait briller la table

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Quignon

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:08

Pas deux, mais trois tartines ont élu domicile au fond du grille pain. L’immeuble dormait encore à poings fermés. Tout somnole, pas l’ombre d’un spasme. Se distille un calme monacale. Quelques zeppelins dans le ciel serpentent jusqu’aux horizons. L’immeuble est terne mais ne s’effrite pas. Les trois tartines pestent de ne pas avoir été beurrées. Béat, un pilote de zeppelin, édenté, rase un charme de près lors d’une manœuvre. Les étourneaux de l’avenue de janvier eux, donnent la becquée aux petits, délicatement.

Capucine

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RPM

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:49

J’ai la grosse flemme

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:21

Penelopa changeante

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:59

La coudée d’anis

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 16:12

Faire boire

défaire déboire

juste un peu imbibée,

encore sous l’effet d’un coup de pastis

faire corps

sourde aux faits

dégoutée d’une coudée d’anis.

Cochon-pendu

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16 octobre 2020

Quignon

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:15

Pas deux, mais trois tartines ont élu domicile au fond du grille pain. L’immeuble a brûlé au moment du petit déjeuner. Tout y est passé. Ça s’est déroulé dans un calme monacale. Quelques crépitements éparses et une fumée dense qui s’empressait de grimper vers les horizons. L’immeuble était vétuste et avait fait son temps de toutes façons. Personne ne notera sa disparition. Les pompiers se sont congédiés au moment de l’incendie. Le feu menait sa chorégraphie librement. Béats, les étourneaux de l’avenue de janvier eux, ont continué à pépier, rasants les braises, émoussants leurs plumes.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:27

elle

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:15

Je pense à elle. À son visage dont je ne me rappelle l’image, que parce qu’il est figé sur les photos. À sa voix que j’ai oubliée.

Et les émotions me submerge. Depuis mon ventre jusque dans ma gorge. J’ai les larmes aux yeux, c’est horrible. Je déteste ça. Je déteste perdre pieds.

Alors comme je suis lâche, je refoule tout. Je m’active. Il faut que j’occupe mes mains, il faut que j’occupe ma tête. Tout faire pour ne plus y penser.

Marlène

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:02

Elle venge la nuit. Garçon gare à vous !

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:37

Surprenant

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:25

C’était pas si mal finalement.

ma profonde gratitude

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:33

Lamparo

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 16:10

Faire face. Faire phare.

En haut Lamparo se pare, fardé d’écailles, les pieds dans l’eau s’caille.

L’Opium lui pose l’ultimatum, lance les dés puis pense :

Est-ce une déesse-Dune ?

Encore saoule, son ampoule s’allume, élime le ciel, souligne la Lune

Nouvel aura ou bons rayons ?

Plutôt pharaon momifié d’un autre halo

A mi-mot on s’méfie ?

Sous l’ciel soucieuse elle fit merveille sans fiel

lui, sur les mers veille, luit, sûr d’aimer le réveil

Ils rêvassent vers ces îles sourdes

où les Saints lèchent des palourdes et des oursins

pour nous absoudre de leur salive salée.

Une correspondance déformée 4

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 14:13

Concours de rouages

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:32

Dans un concours de rouages 

Plus pur transmissions des années 70, le Monster truck est un des véhicules qui exprime le mieux la notions de puissance mécanique absolue. Pur show off de cylindrées. Des machine, à base de gros V8 parfois V12, repousse les limites du couple pour pouvoir écraser des carcasses de taules.

Pendant une heure et demi de show, sauts et cascades, le théâtre laisse entrer sur une piste poussiéreuses du sud de la France trois monstres de rouages. LES MONSTERS TRUCK. La foule cris d’impatiences sous les ordres directifs d’un show man essoufflées par tant de cris. 

_ « LES VOILAS, LES VOICIS LE BLUE THUNDEEEEEEEER ! BLUE THUNDER !!!!!!! » 

Trone devant nous, 10 tonnes de metal, montée sur de très larges pneu en gomme sous pression basse. Écrasant de leur posture de pauvres voitures déformer. Le couple représente le Monster Truck. La puissance sans vitesse. Dans la force. Les voilas qui monte sur les capaux dans un rugissement rauque. Laissant derrières eux une poussière caniculaire du et des nuages de calamine noir et brulés. Une main sur la portières et un oeil sous les roues les pilotent joue de l’embrayage pour trouver le grip sur les taules et les pars brisés des voitures.

_ « Messieurs Dames, trois de ces voitures proviennent du parking, désolé pour eux ! »

Un kiff ultime, un voyage au pays des effets sans trucages, au sources meme de la démonstration de puissance, comme les courses de dragstère. Les spectacle de Monster truck devienne de plus en plus rare. ( Sans doute a cause des cout d’entretiens de toute cette structure mobile ) Dans un monde sans physique, sans prise avec le poids des éléments, les Monster truck font office de dernier lascars, avec les dragstaires, et sans doutes les corses de Nascars d’icône de cette mécanique lourde et noble. Les anglais au devise divine comme « light is right » n’était pas passer comme références de constructions. Un monde qui rouler Ford et fait de grosse carlingue, au moteur de Caravelle.

Vive le metal ! Longue vie au metal !

« Lourd c’est bien, lourd c’est mieux. Si ca ne marche pas tu peux toujours assumer avec ! » Snatch,  Guy Ritchie

Pétition pour garder les plantes à l’école

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:28

Idylle

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:05

 

(Je veux t’offrir des arancinis, te les faire goûter sur le bout de mes lèvres, et passer ma main dans tes cheveux, tes longs cheveux blond et soyeux qui retombent sur ta machoire carrée et le haut de tes trapèzes. Tu es comme moi, il y a trop de violence en toi et c’est ça qui me rassure. Je nous vois danser sous les néons pétés, complètement cons, complètement en fusion, dans les boîtes les plus minables et les plus sales de Cefalù.)

15 octobre 2020

UV

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:57

Dos et grain de beauté

hâlent au soleil,

œil de perdrix le salaud,

ronge l’orteil.

On se voit plus tard

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:44

Retour à la maison avec la lune

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:10

La floraison

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:58

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