🐕
Aujourd’hui,
dans la rue
il y avait un chien qui portait un parapluie.
Pq
13 octobre cours théorie
Beurre
Le Fer à repasser
Mousseur 2cm
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Prune
Tian de légume
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QDGG56JBVR99
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Maillot de bain
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Calathea rufibarba
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bonjour,
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Hotel california
ranger la chambre
The loebster
Deep end
0678459341
Fujifilm xt30
réunion d’objets (notamment d’objets précieux, intéressants)
une branche morte de l’hiver dernier, mon rêve d’un pyromane, une correspondance jetée et maman
Et puis « sociable et chaleureux », qu’elle me dit. Large sourire, de grands gestes, un ton préparé, mais un regard toujours fuyant.
Je ne connais pas encore ces gens autour de la table, le garçon a pris un vin blanc sec, « surtout pas fruité », et j’accroche son attention. J’ai compris qu’il avait besoin d’être validé, sûrement par mes larges épaules, moins par mes ongles vernis.
La première fille est théâtrale, presque énervante. Un demi, elle attend la blague.
La seconde me protège, embaume les échanges. Enthousiaste à vous en faire dire que ce soir est un joli soir.
Et moi, masque « sociable et chaleureux », à savoir ce que vous voulez de moi, à voir le doigt qui glisse quand elle a posé son verre, à lire ton égo dans tes prises de voix.
La poste a réussie cette été à perdre deux lettre écrites de ma main. De la même main, la droite
Toutes deux étaient adressées à la même personne, qui me soutient ne jamais les avoir reçus.
Je n’ai pas voulue lui raconter ce qu’il en était. Si je les ai envoyés, c’est que je ne souhaitais pas annoncer leur contenu à haute voix.
Je n’ai que de brumeux souvenir de la première écrite il y a déjà longtemps, et à une heure de la nuit qui ne permettait pas les idées claires. Il était, majoritairement, question d’une histoire à propos de betterave et de pluie. Elle a été envoyée tard et fiévreusement après sa rédaction, aucun brouillon, pas de trace.
La deuxième, moins cavalière je pense, n’était pas une lettre. Juste une image découpée d’un fantôme avec à son dos écrit au marqueur « BHOU ».
Je crois qu’une forme de désespoir tendre a poussée cette correspondance morte née, peut être le papier l’a t’il sentie, et s’est refusé à cela. Ou peut être qu’un agent de la poste se délecte de ces missives dans un élan nostalgique.
J’ai rêvé que Dieu m’avait envoyé une lettre. J’étais impérativement obligé de me rendre au Paradis. Dieu voulut tromper ma mémoire en me faisant croire que mon accès au Paradis était causé par un éboulement de rochers… À moins que ce soit moi qui ai mis les doigts dans la prise… Je m’en souviens plus mais je suis certain d’avoir eu cette lettre. Le Paradis n’est finalement qu’un immense bâtiment où tout à un prix et l’argent que l’on a représente notre bonté sur terre. Quand on a plus de thunes on dégage droit en Enfer ou on trouve un travaille au Paradis du genre : serveur ou caissier mais ce à jamais. Enfin, l’Enfer n’est finalement qu’à l’extérieur du bâtiment. Une immense plage, où sans consommation les gens se sont transformé en démons tiraillés par la douleur et affamés. Le Paradis c’est nul surtout quand nos proches nous manque et qu’on les voit tous chialer… J’ai pas trouvé la lumière qui nous remplirait de bonheur. Encore une dure journée.
Malgré le ciel bleu, aujourd’hui est un jour de tristesse.
Une pêche est tombée au sol et a perdu ses couleurs.
Mon regard passe alors du crépuscule à l’obscurité.
Quand est-ce que la lune viendra ?
Elle est déjà si loin mais chuchote que l’aurore viendra vers moi.
J’ai du mal à me lever, du coup j’ai pris le soleil en photo.
La vitre est dégueulasse je la nettoie demain
Il est 9h23 et je suis très en retard
Pardon Manon
Tu viens seulement de partir ? Ou alors tu pars de Caen ? Je crois que je suis perdu
Eh bien moi je m’ennuie, j’ai la flemme et il fait déjà nuit, j’ai passé un joli week-end et je crois que la semaine ne va pas suivre le mouvement, mais tant pis
Merci à toi d’avoir fait trainer mon samedi, d’avoir laissé couler mon dimanche, et de m’avoir embrassé, surtout
Bonne nuit à toi joli garçon
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