Errances

13 octobre 2020

Queer but beautiful Taurus

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Talent caché

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Le Duc

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Mardi mouillé

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Pâleur au front,

Chlore aux yeux,

Petite sensation de choir sans bleus.

Marque-expirations

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Manque d’inspiration

mangeur d’impies respirations (rationne tes maux)

teints d’émaux les mots qui détonnent

s’moquent des tons émotifs.

les semaines confinées accélèrent la vie

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Les semaines confinées accélèrent la vie, on veut se souvenir des moments qui fondent et s’agrègent en un seul. Le matin, on met un réveil mais on ne se lève pas. On déjeune devant un camélia rose. On est dimanche, le quatrième depuis l’arrivée à la pitais, ou peut être le sixième déjà. Pour le moment, le temps file. C’est un jour de soleil, comme tout les autres, sauf qu’aujourd’hui il fait assez chaud pour allonger nos corps dans l’herbe quelques heures. On s’habille chaque jour de la même façon. S. arrange ses cheveux en une dizaine de petits chignons dans la glace de l’entrée. J’ai coupé ceux de M. et de C., deux fois chacun. On rejoue les journées en boucle. On réfléchit trop. On part marcher tous les quatre, ce dimanche, on change de département. Sur les bords des marais, les hérons s’envolent. M. fait venir de Bruxelles des thés compliqués, qu’il verse dans la tasse à l’infini. Les bouquets de fleurs des champs sentent mauvais mais personne ne s’en plaint. Quand on passe l’aspirateur c’est un génocide d’araignées. Un plaid mexicain couvre le canapé, dans le grenier. Les jours s’enchaînent trop vite. On travaille toujours aux mêmes places, autour de la table – une toile cirée jaune et bleue. Les poils du chat blanc sur les vêtements noirs de C. Le bruit du thé dans la tasse, du feu qui crépite. Au dessus de la cheminé, un symbole gravé dans le granite. La salle de bain du premier étage est cinématographique (dit C.). On se couche dans des draps trop parfumés. L’orage éclate au dessus de nous, des roulements graves suivent des flashs qui illuminent nos silhouettes, et rendent à la chambre sa couleur verte, pour un instant. Tous les quatre éveillés, les yeux tournés vers la fenêtre entrouverte qui laisse entrer l’odeur des averses dans les bois.

 

 

 

 

dogme

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l’humain est faible. la machine le raffermit, comme le cuir, la douleur, le temps, la patine… (c’est un bon materiaux de base pour toute augmentation.) Cette objet, lourd, qui deviendra le prolongement de ta pensée, qui sera tes jambes, ta respiration ton rythme. Les sensations que l’on peut percevoir, ressentir, ou subir ne sont que l’oeuvre de son pilote. Maîtrise la machine Le déplacement est une aparté, un moment qui se compte mais qui agit comme une contrainte. La distance bloque et paralyse le monde. Maîtrise la machine Le poids est dérisoire, les lourds mécanismes sont muables. la vitesse donne au poids sa force. Maîtrise la machine La force Humaine n’est rien. Le feu, le bitume, le métal ne faiblisse pas. il te résisterons toujours. Maîtrise la machine

12 octobre 2020

Est-elle enfin rentrée ?

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:20

Non, elle est toujours ailleurs, sans cesse.

Je l’ai attendue ici, fidèlement, je l’ai attendue longtemps.

Pourtant à chaque fois,

son esprit échappe à mon étreinte, et elle me laisse seul.

L’air est glacial,

mais  j’attendrai encore.

Double-je

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Synt-1

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Encore

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Les draps froids me rejettent.

Et, encore ce soir,
je me rappelle l’appel de ton corps autrefois.

karnival kid

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:30

Vivre d’amour et de meme

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Le géant soleil

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:28

Ta cabane est au dernière étage.

On s’enfonce dans les sombres escaliers pour se finir dans l’ascenseur. Je me regarde dans le miroir crasseux du fond de la cabine étriquée. J’ai le temps de virer les cheveux trempés de mon front et de compter les goûtes de sueur au dessus de mes lèvres.

Ça monte

Pendant encore longtemps, ça monte

je n’ai plus de goûte à compter

Et ça se bloque. La cabine rebondie et se stop.

Je sors                                                                                                                    Scotch sur la porte, je toque.

 

La Duchesse

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crari x henri

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:29

Nu debout, plante ornementale,

la dormeuse sur la table violette,

le rêve,

Henry de Montherlant,

robe rayée, fruits et anémones,

jeune femme drapée,

nu au diadème,

souverän,

corsage noir brodé blanc,

coquillage sur table marbre noir.

 

 

 

Nu debout, plante lorgne le mental,

la dormeuse éteinte sur la table violon,

le rêve,

on rit de monter lentement,

robe rayée, fuite des animaux (zèbres),

je ne feins pas l’âme au drapé,

nu au diable aimé,

le souffle règne,

corps sage noir, corps bridé blanc,

coquillages, l’été attablés au manoir.

Un passeur de rêve

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Štéfan

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Salaud de métal

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 12:03

Les trains je les regarde passer en mastiquant,

quand ils engloutissent des alarmistes aux pas pressants.

J’l’ai pressenti qu’il partirait

en me laissant sur le quai

comme d’hab’ : seule en panique,

sur la pointe des rails dans un grand cri mécanique.

Déjà cané nouveau départ niqué avant d’être né.

(salaud de métal)

l’office de 12h30

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:17

L’abbaye est un édifice magnifique qui a plusieurs fois brûlé. Aujourd’hui je suis ici et je ne sais plus vraiment pourquoi. Je rencontre Sœur B. au travers d’une grille d’environ quatre mètres de hauteur. Elle est arrivée ici à 23 ans, il y a une quarantaine d’années. Ses yeux bleus sont délavés. Ses doigts nerveux. Elle ne peut s’empêcher de les promener le long des barreaux, de les serrer, de les gratter du bout des ongles, tout en me parlant. Autour de son cou, un cliquetis métallique, dissimulé sous sa robe. C’est un prêtre qui est venu donner la messe ce matin à 10h, un homme. Pour l’office de 12h30, les Sœurs et la Mère Supérieure, derrière les grilles, encore, et moi, seule sur un banc. Elles ont allumé de l’encens, et la nuée s’est élevée dans les rayons de soleil qui filtraient dans l’église.

 

A propos

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:04

Rideaux de fers et portes cochères,
Rien autour,
Ritournelles dans la ruelle,
Repentir sur les contours.

11 octobre 2020

Fascination nuageuse

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:43

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:28

Ce soir, c’est mon ampoule qui a grillée.
Je me contente alors d’une petite guirlande multicolore pour éclairer la pièce.
L’atmosphère est douce.

J’observe cet espace minuscule désormais plongé dans la pénombre.
Les paupières sont lourdes.
Je crois que le marchand de sable est passé.

Chrome Baby

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:20

Bang

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:15

Un hibou avant la mort

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:10

DIMANCHE

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:00

On a rompu, puis trempé le pain.

Il a glissé dans les gorges abimées,

autant par les coquilles de noix,

que par les mots qui se coincent.

 

bon dimanche

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:10

J’ai renversé l’intégralité du pot de sel dans le plat.
Bah c’était pas fade.

Connards et grosses bagnoles

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:21

Je suis pas théoricienne. Mais quand même. C’est fou, le rapport de corrélation entre le degré d’abrutisme et la taille de la voiture. 

De(s)bris

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 19:45

Eparse épave

les yeux caves, aux lèvres le filet de bave.

J’suis pas levée, le pavé lavé d’pas, attendra, lésé.

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