Une terrible guerre civile à éclaté sur Mars. Les gens seraient devenus fous et stérile. On a marché depuis un an de stations spatiales en stations spatiales. Elle porte le dernier être humain en elle et je dois la protéger du monde extérieur. Je ne suis presque plus humain mais grâce à ma couveuse je pourrais la remplacer. Je sais qu’une machine de transfert se trouvait en Australie avant la fin. Si elle y ait toujours il serait préférable de la retrouver avant qu’un malheur n’arrive au dernier espoir de l’humanité. Je sais pas ce qu’on ferait d’un enfant dans ce monde mais je le fais pas pour ce monde. Surement que je veux sauver cette enfant pour moi. Une dernière raison d’être et d’être humain.
La bamboche c’est à la maison…
On s’est lassé.es d’être des bambins.
La caboche cabossée, j’ai le pas bancroche
mais t’abattrais d’un coup d’bambou.
En ce moment j’ai envie de faire l’amour.
Pas pour le sexe, pas pour le plaisir, pas pour l’autre, pas vraiment pour une peau chaude contre la mienne.
Juste, pour l’amour.
Ça fait longtemps.
Il avait le don de rendre les choses simples compliquées.
Il y a cette petite chapelle, perchée au bout du monde. Perdue au milieu de la bruyère et du granit, penchée au dessus de l’océan. Un peu plus loin, derrière les genêts, un vieux puits, engorgé de sable. Le toit, surplombé d’une croix de pierre. Les puits comblés me pince toujours un peu le coeur.
Je me demande si la croix rend l’eau bénite. Une bénédiction enfouie sous des mètres de sable et de roche.
Et si le vide avait encore été là, est ce qu’y tomber aurait fait de moi une sainte ?
Un bouquet de fleurs fanées gît dans la niche au fond. Je tend la main et les tiges s’effritent entre mes doigts. Je me retourne et en confectionne un nouveau. Des petites fleurs sauvages et des pissenlits, flamboyants comme le soleil.
C’est une offrande éphémère, bercée par le vent marin et le soleil de septembre.
Jour 30:
Faute d’avoir fait les courses, la nourriture se fait rare dans la villa.
La faim attise les tensions entre nos candidats, que les moindres détails rendent irritables.
Ton souvenir m’a réveillé bien trop tôt ce matin, quelle violence.
Y’a les baisers
Les premiers
Goût d’embruns
Goût de spleen
Y’a les baisés volés
Dans les trains de tsarines
Les baisés d’un été
Où la main s’achemine
Mais les baisés d’Alizée
Sont de vraies gourmandises
Quand je pense à toi
Toi le loup des steppes
Je n’ai pas peur de toi
Est-ce que ça t’oppresse
Prends ce chemin là
Tu le dis sans cesse
J’ai charcuté mon visage.
D’abord j’enlève un œil.
Puis je découpe ma joue droite jusqu’à la bouche.
Je crée quelques trous sur mon front et mon menton.
Je rebouche l’orifice laissé par mon œil ainsi que les autres trous sur mon visage avec des pièces de machines.
Elle m’a tout de même retrouvée.
Je pensais passé enfin inaperçu à ses yeux.
Alors la manif c’est ouf, à paris c’etait TB, par contre pourquoi brûler des motos ? Moi je suis triste pour elles … Moins pour les flics. ACAB