Errances

5 novembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:42

Je ne vais ni ponctuer ni terminer cette phra

nous sommes sur une huître démesurée

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:19

Le seuil

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:57

rien d’autre à faire qu’écouter dalida

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:45

Ça me touche mais je reste debout

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Filed under: errances — tiry @ 17:53

« celui qui a des yeux pour voir et des
oreilles pour entendre constate que
les mortels ne peuvent cacher aucun
secret. Celui dont les lèvres se taisent
bavarde avec le bout des doigts ; il se
trahit par tous les pores. »

Sigmund Freud, Cinq psychanalyses

Spiritue.l.eux

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 15:47

 – J’rajoute des temps spirituels sur le panneau des « Idées Confinées » ?

– Moi perso j’suis plus pour des temps spiritueux

 

Meanwhile

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 12:53

Je me suis réveillée et j’ai tenté la couleur

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 12:41

(je retourne me coucher maintenant)

Oùille suis-je ?!

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 12:38

Le corps ne suit plus sa tête. Une langue brulée, l’œil droit fragile mais le seul lien entre le corps et sa tête sont les battements du cœur qui cognent toujours le tympan gauche. Les sens brisent le corps et l’esprit transcende l’espace. Je me cache dans chaque pièce du palais astral mais le corps revient. Il retrouve toujours l’espace quand le temps rattrape l’esprit. Je me réveille et merde ma nuque me fais toujours mal dû à un mouvement de tête pour se recoiffer trop brusque. Le ridicule inspire mes douleurs et je reste toujours ailleurs à côtés.

Nature morte aux pieds

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:22

Bizarre bazar

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:15

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:57

Tintamarre d’horloge

Guillotine les secondes

Il est tard et ça dérange

Impossible de répondre.

Massacre

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:43

ou foodporn

(je coupe mes nouilles oui)

under the glass

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:13

 

 

4 novembre 2020

Hotline

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:43

Laissez moi dormir pour un mois

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:27

Avis de recherche

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:03

J’ai perdu ma boîte à trésors. Je les égarés parmi les dizaines de cartons du hangar. Impossible de remettre la main dessus.

dirty review

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:51

J’ai regardé dirty dancing pour la première fois ce soir. Et bah c’était franchement pas ouf

Animal crossing

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:35

un amour de bibliothèque III

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 13:09

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 11:07

Apaisée, les pastilles de cassis entravent ma verbe.

(averse)

Quand les mots coulent c’est que je m’écroulent.

La tangente

Filed under: musardises — Étiquettes : — Zel @ 11:02

J’me fais la malle (sans mentir).

Méfiante à mal, fière, sentant l’départ

J’fais fi du méfait néfaste jusqu’à partir :

Juste garder la bonne figure,

qu’une figurante donne à regarder.

BonsoOOOOIR PariS !!!

Filed under: musardises — errant @ 03:21

 

 

toujours pas

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:24

Période bigarade

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:21

Les idées germent

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:15

Elle possédait ce qu’on appelle une imagination florissante.

3 novembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:55

Où est passée ta fougue ?
Dans le nil ou la tamise ?
Ni l’un ni l’autre.
Elle s’est échouée sur un rocher.

Fragments de mon père

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:11

huit heure quinze du matin en été

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:50

Chaque jour, pousser le portail de la propriété, sonner, espérer qu’il sera à l’étage, qu’il mettra dix minutes à atteindre la porte. Elle voudrait fumer une clope imaginaire, en regardant la lumière du matin sur les vagues. Mais il ouvre déjà, bonjour, comment allez-vous aujourd’hui, le temps qu’il fait, elle le vouvoie,  l’appelle Monsieur L., alors qu’elle, c’est juste Juliette. Il a retenu son prénom, déjà. C’est certainement une ancienne maison de pêcheur, blanche et entourée de pins, qu’il a réaménagé pour faire croire à un manoir de campagne, ayant appartenu à sa lignée aristocratique, avec portrait de l’ancêtre sur la cheminée, tapis épais, velours aux murs, bibelots catholiques, papier peint assortis au linge de maison. Il lui propose un café qu’elle n’a pas le temps de boire, pour la forme. Elle lui pose une ou deux questions pratiques, il ne sait pas y répondre, il rit, vous savez, ce n’est pas lui le grand spécialiste du ménage, mais sa femme est morte depuis décembre déjà, et il ne sait toujours pas où se range les assiettes, alors… Elle ramasse son linge sale de la veille sur le sol de sa chambre, elle jette son tiers de biscotte entamée au petit-déjeuner, et fait chauffer le fer. Il la complimente toujours sur son travail, impeccablement effectué, un véritable don pour le repassage, même le jour où elle a brulé le crocodile de ses chaussettes de tennis, et elle comprend peu à peu qu’il ne voit à peu près plus rien, et qu’il n’entend pas vraiment non plus. Taper les tapis, lustrer les lustres, rôtir le rôti, elle devient une automate. Tous les jours, la mer sa voisine dépose sur les carreaux la sève et le sel, qu’elle essuie avec une chemise griffée, à laquelle il manque un bouton. Un jeudi, elle se trompe de pile, range le vêtement dans l’armoire de Monsieur L., qu’elle trouve le lendemain, portant ses tâches de javel impeccablement repassées, elle culpabilise un peu. Pendant qu’elle dépoussière une collection de crucifix, dans la coursive qui surplombe le salon, elle écoute une de ses conversations téléphoniques quotidiennes, avec son ami H, qui habite la commune voisine durant l’été. Il lui fait part de ses fantasmes, à propos d’une jeune présentatrice météo, et de ce qu’il voudrait lui faire de force, il rit, et mes amitiés à ta femme. Elle ne sait pas si il ne l’a pas vue, ou s’il l’a fait exprès, s’il elle est devenue peu à peu un meuble, ou un animal. Elle le maudit, elle le hais, elle lui sert une tasse de café et sort la poubelle en quittant les lieux.

 

 

 

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