3 novembre 2020
Les pieds dans le Styx
Fracture sur mon talon d’Achille
j’ai duper mes forces à force de chills
et dû permettre à Tétis d’me toucher
pour surmonter c’tolet à tâtons
les sermonts tus aux lèvres
j’voudrais duper l’banal sur d’autres tonalités
savoure l’abandon, passe mon temps à chialer
j’balise
si Pâris bande son arc jusqu’à sentir l’Glas sonner.
C'est pas toi c'est moi Tralalalala Jamais deux sans trois Tralalalala Ça fait quelque mois que j'ai froid.
INJECTION
Voici la présentation d’Injection magazine, un projet de sur lequel je travail depuis quelques mois déjà. Dans errance mais aussi et surtout en dehors des cours. Je vous invite à la lecture de cette dernière qui définie le magazine très succinctement. Si vous êtes intéressez pour proposer du contenue ou même de me donner des conseil, contacter moi.
réflexion sur les fausses blondes
Je ne sais pas si c’est une envie.
Ou alors un devoir ?
Une sorte de rite de passage ?
Les chevelures qui s’ornent de mèches blondes.
D’éclaircissements ambrés.
De plus en plus jusqu’à avoir cramé le brun.
Une saleté qui disparaît sous le décolorant.
Non vraiment.
Je ne comprend pas.
Jamais ma tête ne se couronnera d’un halo doré.
Je porterai le noir jusqu’à ce qu’ils deviennent blancs.
2 novembre 2020
L’écriture c’est dur
Je voudrais que les mots sois plus lourds, qu’ils marquent, qu’ils restent comme une tâche. Je les voudrais sophistiqués, peut être un peu puissants, bien rythmés, qu’il se passe un truc, je veux qu’on veuille les lire jusqu’à la dernière miette sans se lasser, c’est chiant l’ennui on en bouffe bien assez. Je voudrais qu’ils soient lisibles, qu’on s’y identifie, qu’ils arrachent un sourire, que ça remue quelque chose. Comment on sait qu’on à finit d’écrire, c’est obsessionnelle la recherche du bon mot, de sa bonne place et de sa tournure.
C’est dur d’écrire pour les autres.
Je sais pas à quoi ça ressemblerait d’écrire que pour soi.
Elle est ronchon et elle m’ignore.
J’attends que ça passe, je vais voir dehors.
Des poules d’eau se ruent sur des 3D bugles, ça se disloque, ça semble mou. La nuit tombe vite. Je pense à « the old crocodile » qui se retrouve seul sur une île inhabitée. J’aimerai aller nager.
Je rêve d’être Agnès Varda mais ce n’est pas possible
Avant, tout était exceptionnel, chaque parole devenait une légende urbaine
Maintenant que tout est partagé à grande échelle, les mots n’ont plus la même valeur, les images non plus
Il y a encore ceux que vous faites taire, celles que vous détenez,
Et moi je suis là pour les trouver, les faire ou les montrer
Sans garde-fou
Y a nos faces déconfites face au confinement.
Hérétique du mot, j’mens quand j’dis qu’j’m’en fous.
M’enfonce dans l’silence renfermée hermétiquement.
J’m’enfouis, erre en attendant un Hermès fou.
M’enfuis aux confins des limes sans garde-fou.
A côté
la tourmaline
C’est donc de ces absences
Dont j’ai parlé aux autres absents
Un garçon m’a conseillé de me procurer une pierre noire, de la fréquenter de près. Je l’ai cherchée, d’abord aperçue, puis appartenue. Depuis elle me pend au coeur tous les jours, cela en devient obsessionnel, j’en ai fait mon vaisseau de guerre : j’ai tout misé sur elle. Ainsi le mois de Septembre était pendu à ses côtés, sur un fil de coton.
C’est peut-être grâce à elle que tout me réussit, le beau monde et la sympathie. Ou peut-être pas
mes absences
Vous ai-je parlé de mes absences ?
Des coups de fatigue, de poignard, qui m’englobent
J’ai cette pellicule collée au visage, engouffrée dans mes oreilles
Je suis comme pas encore accouché, à me noyer dans une poche,
C’est à la fois comme une couche qui s’en va et une autre qui s’ajoute
Et puis je ne fais plus aucun bruit à vos yeux,
Hurle aux miens,
Et puis les mauvais choix