Et je suis là, telle une petite boule de stress et de nerfs
CRAC
« Tout pourrait se passer de n’importe qu’elle façon »
tu péris sans céder à nos seules tentations
« t’as peur ou c’est pas ça »
t’apprends c’est dépassé
« sois patient tel poisson »
sans pâtir du poison.
« Planète épousa océan et poussée d’Archimède
aidant la Terre fut submergée. »
Nos plans apposés ont soupé d’chimères
dans des fûts. tu m’fis germer.
Tempête. J’ai l’impression que le vent va arracher l’immeuble. Ce n’est pas mon lit, je me tourne et me retourne. Il y a trop de bruit.
Je m’endors. La pluie coule jusque dans mon rêve. C’est la fin d’un monde, un tsunami ravage tout. Les riches s’en sortent, comme toujours. Je me démène. Trop tard. Je me noie.
Réveil brumeux. Toujours de la pluie. Toujours du vent. Je calcule mal mon temps pour prendre le train du retour. J’attend. La SNCF calcule aussi bien son temps que moi. J’attend encore. Un bébé crie pendant la majeure partie du voyage. Le train file au milieu des marais. Avec les inondations, je pourrais presque être dans le Voyage de Chihiro.
Fin d’après-midi, je rappelle enfin ma mère. Elle ne va pas bien, je l’entend à sa voix. On déteste toutes les deux cette période de l’année. Elle pleure. Je pleure. Je raccroche mais la tristesse reste. Je prend une douche pour tenter de me calmer et cacher mes yeux rouges. Je ne veux pas qu’on me pose de questions en descendant.
Je revet le masque fade de la normalité. Ma gorge et mes yeux me piquent mais avec un minimum de semblant ils ne remarquent rien. J’entend mon chat qui miaule depuis la buanderie. Je ne vois pas sa patte dans le creux de la porte et ouvre. Elle crie. Je m’excuse en pleurant.
J’écoute The Cranberries. Le son à fond dans mon casque. La chanteuse s’est noyée il y a quelques années. Dehors, la pluie tombe toujours.
La distance un peu.
Le silence, souvent.
J’ai baillé. Beaucoup.
Des bulles.
Des paillettes.
Vraiment beaucoup trop de foie gars,
C’est pas bon.
Sérieux.
Beaucoup de chocolat,
C’est meilleur.
Des jours un peu comme les autres,
Avec un peu plus de saumon et d’alcool.
Des cadeaux.
La gratitude.
(Un peu) de démonstration.
A l’année prochaine.
Ne vous inquiétez pas, je crois qu’on est tous dans la sauce chaque année. Mdr.
Apparemment, j’ai des boutons car je n’ai pas de mari. Ma famille trouve que je suis « une personne bien » maintenant car je ne suis plus en dépression et en surpoids. On passera sur mes critiques de 30 secondes sur Darmanin car « de toute façon on s’est toutes fait violées et celles à qui ce n’est pas arrivé l’invente pour causer du tords aux hommes ».
À l’année prochaine, bisous.
1.1 La « Suspension de l’incrédulité ».
« L’encre bleue » est un exemple pour parler du rêve qui vient tacher notre réalité au réveil. Pour mieux comprendre le phénomène on va parler ici de la « Suspension de l’incrédulité ». Dans nos rêves on ne remet pas en cause le fait de pouvoir voler. Cependant, au réveil tout ce qu’on a pu ressentir durant notre rêve est la plupart du temps compris comme appartenant seulement au rêve. Il est normalement facile de dissocier nos souvenirs de rêves de nos souvenirs du réel. Lors de cette expérience après le réveil pendant une durée qui peut aller jusqu’à 30 minutes j’ai pu observer que j’étais incapable de discerner si mes souvenirs étaient réels ou rêvés. La frontière du rêve déborde sur le réel. On peut par exemple imaginer pouvoir voler au réveil sans remettre en cause le fait que c’est impossible. On peut encore imaginer avoir perdu un proche, cela peut être un rêve joyeux, triste ou ennuyant. Ce phénomène intègre aussi les conséquences et les contraintes du réel donc les médias, la politique ou encore l’opinion de nos proches. Ce sont ces conséquences et contraintes qui nous ramènent à la raison au bout d’une demi-heure. Une chose restera cependant toujours ! Je parle de l’émotion. L’émotion aura été ressenti dans le réel, donc une émotion réelle qui fera réagir votre corps et bouleversera vos souvenirs. L’émotion provient en plus d’une expérience surréaliste ou exceptionnelle, elle sera donc très intense. Le choc est d’autant plus puissant quand au bout de 30 minutes pour le meilleur ou pour le pire vous comprenez que tout ce que vous ressentez provient d’un rêve qui a un peu trop duré. Une encre bleue qui tache la page d’après et celle d’après encore jusqu’à ne plus la voir, ne plus la ressentir.
chet baker/my ideal
soko/blasphémie
the poppy family/you took my moonlight away
cranes/watersong
caroline polachek/ocean of tears
molly nilson/i hope you die
1- L’encre bleue.
L’encre bleue du rêveur coule sur la page de son histoire. Elle la traverse pour en tacher une autre. Quand le rêve coule sur la réalité le rêveur se noie à son réveil. C’est que l’encre déborde sur une autre réalité. L’expérience rêvée est alors pour un instant un souvenir dans la mémoire immédiate qui crée un pont entre les deux mondes. Le souvenir peut être de nature traumatique ou heureuse par exemple.
Aucun moyen de reproduire cette expérience n’a été trouvé pour l’instant mais elle s’est déjà produite à plusieurs reprises.
Il fallait s’engouffrer dans l’ascenseur, 18ème.
La montée fait se cacher mes yeux ou je ne peux voir le pléxi disgracieux.
On entre, un trous de sourire vert forêt à l’architecture plus que redoutable, 1m 70 s’abstenir.
En m’enfonçant dans le nid, laissant mes parents derrière, j’ai trouvé un géant allité prés d’une machine à laver.
« Où est donc l’extérieur ? »
on aurait dû s’terrer
« où vont ces pleurs »
qui sévissent pâles
« ces états d’âme »
autant damnés ?
« l’Homme est lourd et puis l’erreur humaine
dans c’t’épaisseur
quelle est ma place ? »
l’hymne a l’art d’épuiser l’heure d’une main
danse à pas sûrs
et cale un sample.
« Depuis notre ancien dortoir »
des pontifes noirs taraudent
« notre cartable on reste »
autre.
Carte sur table
« enfermés dans un corps »
enfume notre corbillard.
Désolé pour le manque d’Errances, je passe tout mon temps avec ma famille, tant que je peux, je trouve ça important.
Profitez de ceux qui vous aiment !
Vielle de noel, on à jouer au carte Magic. Un rituel perpétué depuis maintenant plus de 7 ans. Le champs de bataille opposé un deck foret contre un deck foret. La guerre fut terrible.
Joyeux Noel
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