Errances

C’est l’histoire d’un couple qui s’aime fort, enfin peut être, pas sûr. Ils vivent dans une cabane dans la montagne. Elle veut être Présidente de la République, fréquenter l’élite parisienne. Il refuse, elle le tue (il se débat en plus le con). Elle entreprend de descendre de sa montagne aux mille chemins sinueux en rappel (pratique, une corde était déjà là). Manque de bol, elle perd ses deux jambes et n’arrive à la Gare Montparnasse qu’une moitié de corps. Zou, la ligne 12, descente à Solférino (ça lui semble un beau nom parisien). Âme charitable, elle décide d’aider un homme rencontré en chemin (on n’apprendra jamais de quel type d’aide il aurait eu besoin) qui lui fait visiter sa maison, un superbe 2m4 de la marque Quechua (une super marque de maison selon lui), il lui offre des substances spéciales (« avec ça je suis Président tous les jours »). Il prend soudain une teinte violette faisant paniquer Mme la Présidente, mais celui ci la rassure : « C’est ma couleur du soir. » Notre ambitieuse héroïne finira malheureusement sans ses jambes, violacée, dans une tente, mais Présidente de la colline du Crack (qui apparemment est un endroit réel, pas comme Solférino.)

TEAM PAILLETTE 21/22

Petite Morgane avait l’habitude de se débrouiller seule. Elle ne faisait que survivre avec la charge de sauvegarder le patrimoine mémoriel de sa famille. Son père fut assassiné par Uther qui était de son vivant l’actionnaire principal dans le financement du Plan Delta. À la mort d’Uther, Arthur lui succédant hérita d’une montagne d’argent et d’une mission divine pour trouver un éden provenant du futur. Morgane le détesta alors tout autant que son orgre de père, jalouse de son destin divin… Elle portait un casque sur les yeux lui brulant la rétine d’un langage Mnémo. Depuis l’épidémie, causant la perte foudroyante de la mémoire, le système de langage Mnémo prit une place cruciale pour ceux qui voulaient régner sur les vivants. Ce sont les savants qui détiennent le pouvoir. Même l’argent ne saurait vous rendre un tel pouvoir. Le langage Mnémo permettait de garder en mémoire certaines connaissances et données même si vous étiez atteint.e d’oubli. Morgane n’avait aucun problème mémoriel, muni d’un casque Mnémo elle ne savait que bien trop ce que le pouvoir était.

Il est 21h ressenti 2h du mat, je me regarde dans le miroir du hall de mon immeuble et je prends un sacré coup de vieux. Je crois que pour les gens que j’ai croisé dans la rue aujourd’hui j’avais l’air d’avoir ma vie en main mais la vérité c’est que je sais pas comment je suis arrivée là et ça me fait un peu peur, je pensais pas avoir vingt ans un jour et je me suis pas renseignée sur le sujet. Comment ça marche ?

J’écris dans les escaliers et oui je rentre du bar mais non je ne suis pas bourrée, ça non plus je sais pas faire, de toute façon j’ai pas le droit à l’alcool mais en fait, ça m’arrange. J’ai plus besoin de prétendre. Moins. 

Désolée Thierry mais ce soir j’ai pas envie d’écrire, ce soir j’ai envie de rien, et surtout pas de penser, et surtout pas de penser à moi. Plus tard, ok ? Ne me vires pas stp. 

La clé de la maison a été cassée.

Je ne pouvais pas sortir de la maison ni rentrer.

J’ai reçu une lettre de ma mère qui était comme un livre

Le film a été coupé dans le rêve.

집 열쇠가 부러졌다

나는 집에서 나올 수도

다시 들어갈 수도 없었다

책 한권 같은 엄마의 편지를 받았다

꿈에서 필름이 끊겼다

vous allez pas le croire moi j’ai eu un pv? Pour un excès de vitesse ? Première fois de ma vie, en plus pour une action charitable, je conduisais des personnes en situation de handicap pour qu’il rentre chez eux…rhalala ça, ça me dégoûte, et puis on sait pas si c’est Luc ou moi et Luc en plus il veut devenir gendarme, tu parles d’un gendarme avec 4 points sur le permis ça vole pas haut (vous inquiétez pas je suis une bonne conductrice on ira quand même au Cap Fréhel sans encombres je pense)

Les yeux creusés sans sommeil, la peau enflée par d’invisibles boutons, un goût infect sous la molaire, Solveig portait le spleen comme un vêtement que l’on oublie de retirer en allant se coucher. Un tissu poisseux, odorant et lourd que l’on n’hôte pas soi-même.

Par manque de compagnie, Solveig s’était attachée au poids de son propre chagrin.

Ne plus y croire était, certes, affligeant, mais à la déception se greffait un certain soulagement: les engagements n’ont plus de valeurs dans la fatalité. Pour Solveig, la fatalité était sa seule certitude, donc l’abattement devenait l’unique posture qui tenait bon.

Pourtant, malgré ses échecs amoureux et son bancal équilibre bancaire, c’est bien sa vocation de pessimiste que Solveig ratait avec le plus d’efficacité. En théorie, voir et croire en un univers régi par la fatalité et la vanité aurait fait de Solveig un exemple de retenue et de stabilité: Comment regretter l’absence de ce que l’on espère plus ?

Ni stable, ni retenue, Solveig n’hésitait pas à oublier son pessimisme dès le passage d’un soupçon d’espoir. Elle se surprend, alors, à danser, à rire, à aimer, à oublier cette misère retrouvée aussitôt que l’ivresse de cette bonne compagnie se dissipe. Elle embrasse à nouveau la fatalité, mais celle-ci, sous le jour d’une désillusion trop fraîche, n’offre qu’une autre vaine promesse. Elle promet l’assurance d’un regard débarrassé du doute: Tout sera pourris, c’est garanti. 

On ne survit pas longtemps à cette posture sans déviations. Et comme tout les désespérés que l’on peut encore sauver, Solveig est trop lâche pour le suicide. Il lui reste assez de doute pour ne pas se détruire trop vite. Alors elle porte le vêtement pesant d’une tristesse léthargique, attendant qu’on le lui retire ou que la mort soit offerte.

La lumière est brune. Elle saute sous les yeux, à toute vitesse ; c’est le petit matin.

Le feuillage qui défile dehors est une dentelle noire, découpée grossièrement. La lumière scintille entre ses mailles, laisse entrevoir la campagne, ses éoliennes, ses vaches et ses calvaires tout pétés.

Les moquettes du wagon puent la pisse et la poussière pour les voyageurs assis en bout de voiture, la tête calée entre les portes bagages et les chiottes.

Entre les deux rangées de sièges, le bras d’un gosse ballote mollement. Par moment, quand sa tête trop lourde de gamin assoupi commence à glisser, il remonte son bras lourdement, vient l’appuyer contre sa joue, écraser sa paume contre son front. Puis, petit à petit, recommence à glisser.

Sur un îlot de quatre, deux types s’engueulent. Ils sont comme sur une table à baffes, suffirait qu’un d’eux étende le bras pour en mettre une à l’autre.

Ça y est, ils se sont foutus sur la gueule les cons !

Say

What for

Why are you looking

Silently

Doomed

Say

Say a word

Take away

Host of torment

* * *

Скажи

Зачем

Зачем ты смотришь

Безмолвно

Обречены

Скажи хоть слово

Отведи

Сонм мучений

merde j’ai encore traîné jusqu’à pas d’heure sur photoshop
gloire au turbo-empereur

Je suis dans le noir et ils tombent à l’eau.
Ils désacralisent une église et j’ai faim, qu’est ce que je vais manger
Mr. Bojangles joue et danse et fait danser et leur petit garçon danse et vouvoie et invente et moi aussi je suis actrice.
Chez quel loueur ont-ils trouvé ce miroir ? Peut être qu’il vient des Sirènes.
Elle est folle, est ce que la formule 1 vroum vroum.
L’oiseau mange la peinture et tout est vert. Dégage.
Ils pleurent, est ce que c’est dur ? Pourquoi je pleure moi ? Est ce que je vais pleurer ce soir ?
Au final j’ai cherché les accessoires et pas les histoires.
Les mots défilent, c’était trop long.

Et je me souviens des Carmélites
On en a aucune photo, parce qu’il n’y avait que nous
Les souvenirs s’entassent et s’emmêlent
C’était juste toi et moi
Et tu sais quoi, on a eu raison de pas le partager
On a aucune photo de nous non plus
Ça nous aurait fait peur

Tu allais si bien avec les Carmélites
Une fois les clés rendues on a implosé
Ce goût amer dans la bouche
Comme un moment suspendu hors du temps
On s’est quittés avec de mauvaises excuses
Une douleur qui ne s’estompe pas
Jusqu’à cet après midi

avec albane et clem on est allées à la piscine, mais j’arrive plus à nager ou quoi tout le monde me doublait

Tervetuloa LYUBA

ça commence bien je sais pas dessiner – ce midi l’odeur de nourriture m’a donnée la gerbe – slippin’ through my fingers d’ABBA me trottait en tête
je dessine des arbres bleus sans savoir où ça me mène
j’ai peur de ne pas être à la hauteur
on verra bien

Arthur créa la base de construction de la station spatiale sur le barrage néerlandais du plan detla. Lancelot l’épaulait en tant qu’ingénieur des caissons de cryogénisations pour les élus destinés à résider sur l’éden de la station spatiale. L’éden est un espace virtuel où  les élus cryogénisés peuvent y vivre éternellement.

Kalos irthate zaz

Yôkoso cboquen

Namaste zeon

Dobro pojalovat Sandra Deguine

Nalvaravu Ezra

Diarama ombmlrd

Karibu Ohannès