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il a lu mes 3 derniers post errances et m’a dit qu’il pensait que les 3 concernaient le même il, ça m’explose de rire et de gêne à la fois
il a lu mes 3 derniers post errances et m’a dit qu’il pensait que les 3 concernaient le même il, ça m’explose de rire et de gêne à la fois
Le fête s’est décalée jusqu’ici,
beaucoup de couleurs
mais surtout l’odeur,
l’odeur des croustillons.
La fête c’est le plus beau sentiment.
Les rencontres, les bêtises, les beuveries, l’abandon.
Et puis il est 9h du matin et on a un train dans deux heures.
J’ai juste envie d’y retourner.
J’écris en ce monde qui vit en ton sein
Dans tes mains abimées par sols et murs
Je nous vois entre brasier et docilité
Là où l’alarme d’urgence n’a plus de son
J’écris en un monde qui prie les putains
De sortir du placard lorsqu’il tombe vers le fond
Avec prudence et passion pour les corps prisons
Viscéralement, viole et ment, violemment
Je suis allongé sur une plage paumée dans l’océan. Loin du centre de l’univers.
Dans un coin de ma capsule, je fabrique une machine à compter les grains de sable. Les moutons de poussières s’y coincent, explosent le compte, forment des galaxies.
il y a autant d’étoiles dans l’univers que de grains de sable sur terre
Lorsque les implants à récepteur cérébraux furent démocratisés, ce fut une révolution pour l’industrie de la prothèse. Mais très vite, leur utilisation fut détournée vers une autre bien plus lucrative : la récupération de données utilisateurs. Cet implant minuscule placé en haut de la nuque était doté d’un processeur puissant, interprétant chaque stimulis du cerveau pour ensuite le stocker. Ces données valaient bien plus que celles qu’on pouvait extraire d’un navigateur, on ne minait plus la cryptomonnaie mais les cerveaux humains. Bien évidemment cela n’avait aucun impact direct sur la santé, l’implant n’était qu’un récepteur, il ne faisait que recevoir sans jamais émettre. Ces implants firent avancer les neuroscience et la robotique d’un pas de géant en très peu de temps. Ce fut le début de la simulation d’émotion et de créativité chez les robots, ce qui amena également à la création d’implant récepteur/émetteur, qui fut l’un des plus grand scandale de l’industrie cybernétique.
J’tombe amoureuse de temps en temps
Pour aérer un peu là-dedans
Bah j’écris quoi, moi j’écris quoi
Si c’est le calme plat par là
[…] Si tôt qu’on me touche
C’est de l’encre pour mes cartouches
Mais t’inquiète pas, t’inquiète pas
J’ai le cœur qui bat, ça s’arrête là
J’tombe amoureuse tous les trois jours
Je crois que j’ai des facultés pour
Il doit y avoir par là, dedans
Des récepteurs assez puissants
J’tombe amoureuse tous les mardi
Et malheureuse le mercredi
Qu’est-ce que j’deviens, qu’est-ce que j’deviens moi
Si j’ai plus de chagrin demain […]
amoureuse, clio
00h01
« we dream to remember
we dream to forget
we dream to heal
we dream to solve problems»
Je lui ai lu la phrase sur le mec qui ne peut pas bander, il m’a demandé si je n’avais retenu que ça de la soirée, je lui ai dis que non loin de là, j’avais écris bien plus que ça, il m’a dit que ça lui faisait peur, il a bien raison.
je pense que on a pas le droit de donner son avis sur la la land quand on est incapable de bander au lit avec une meuf trop bonne
Selon lui, chaque style n’est pas le témoin d’une évolution culturelle (« on ne trouve pas d’enfance dans les styles »), mais synthétise plutôt des techniques soumises à l’évolution et certaines formes mentales que toute représentation suppose. Semper veut associer les aspects techniques et constructifs à l’aspect artistique, tentant de rendre l’art et la technique indissociables. Il considère en outre la « parure » ou l’habillage comme nécessaire, car la forme doit se manifester comme un symbole signifiant et comme une création humaine autonome. Il souligne ainsi deux aspects de la forme architecturale que sont la forme constructive et la forme symbolique, lesquelles sont pour lui indissociables et doivent s’exprimer à travers la façade.
L’être humain est écartelé entre un soi imaginaire et un soi réel. L’instinct de conversation de soi se transforme en narcissisme lorsqu’il s’adresse au soi reel. L’être humain est réduit à vivre cette opposition fondamentale de façon conflictuelle.
Yorifuji, Réflexions sur la pratique du design
Article CRCB 24.08.2018, Laurent Bastard
LE BATON DU BERGER ALBANE
La gravure qui illustre cet article figure dans la revue « Le Magasin pittoresque » de février 1877, p. 41-42. Elle accompagne un article sur « Le père Albane ». Voici en quels termes l’intéressé est décrit :
« L’originale figure du vieux berger m’apparaît aussi distinctement qu’autrefois ; je le vois toujours debout sur un tertre gazonné, appuyé sur son long bâton noueux, ses yeux doux et attentifs attachés sur un troupeau épars autour de lui, avec son grand chien noir, velu comme un ours, assis ou couché à ses pieds.
Le père Albane était si grand, qu’à moins d’être placé à une certaine distance, je ne pouvais d’un coup d’œil l’embrasser tout entier ; je ne le voyais que par parties, successivement : d’abord, en commençant par en bas, ses jambes maigres, sur lesquelles flottait un pantalon de toile grise et que terminaient de vastes souliers informes, couleur de terre ; puis sa vaste houppelande de grosse laine, autrefois verdâtre, jaunie par le soleil et par les pluies, deux fois trop large, et que le vent entortillait sur son long corps comme un drapeau autour de sa hampe ; enfin, tout en haut, sa longue figure osseuse, hâlée, creusée aux joues, sillonnée de plis profonds, qu’abritait un grand chapeau de feutre noir tout bosselé.
Il n’était pas imposant à mes yeux seulement par sa haute taille, il l’était par son air sérieux et réfléchi, par l’assurance tranquille de son regard ; habitué à régner sur son troupeau, il possédait une sorte d’autorité qui s’exerçait aussi sur les hommes. »
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