[…] je m’endors en pensant à mon portfolio je rêve de mon sujet de design éditorial qui n’avance pas je me réveille en pensant à mon cv et la journée recommence et ça ne s’arrête jamais
*c’est culottée de ma part de dire que je ne pense qu’au travail alors que je poste plus vraiment tous les jours j’avoue
<< Les images de la mémoire, une fois fixées par les paroles, s’effacent, constata Polo. Peut-être, Venise, ai-je peur de la perdre toute en une fois, si j’en parle. Ou peut-être, parlant d’autres villes, l’ai je déjà perdre, peu à peu. >>
_Les villes invisibles, Italo Calvino
« 기억 속의 이미지들은 한번 말로 고정되고 나면 지워지고맙니다. 저는 어쩌면, 베네치아에 대해 말을 함으로써 영원히 그 도시를 잃어버릴까 봐 두려웠는지도 모릅니다. 아니면 다른 도시들을 말하면서 이미 조금씩 잃어버렸는지도 모릅니다. » __
기록 매체에 도움 없이 기억할 수 있을까. 고정 시키지 않고 그 자체로 흐르게 둘 수 있을까. 나는 어떤 순간들을 잊는 게 두려워, 기록함으로써 어쩌면 영원히 그 순간들을 잃어버리고 있는 게 아닐까.
Ils veulent nous apprendre à être autonome en nous laissant livrés à nous même ??
En soit c’est pas mal de plus avoir de sujet et de pouvoir faire ce qu’on veut mais si personne n’est là pour nous aider ça sert à rien, on a aucun workshop, on apprend que dalle, on se crée tous une bulle imaginaire qui ne nous prépare absolument pas à ce qui nous attend. Quand j’étais petit je pensais vraiment que les études supérieures m’apprendraient énormément de choses et j’avais hâte d’y être, mais en fait la majorité de ce que j’ai appris jusqu’ici j’ai l’impression de l’avoir fait en autodidacte.
Pourquoi faire un master quand on peut regarder des tutos youtube ptdr…
Je ne peux pas encore dire que je suis
mais je commence à en avoir l’idée
en mettant le bout de ma langue
sur le palais.
Je suis exaspéré quand
ne réussissent pas.
Il manque tellement de choses
au milieu de la journée !
Malgré tous mes efforts
pour le plaisir individuel
je sais que le vent du nord souffle –
un jour ou l’autre
le toit se détachera
et le périssable en dessous.
Astralgie, n.f • composé du latin astrum « constellation, astre », issu du grec astron « astre, constellation », et du grec ancien álgos « douleur » avec le suffixe -ie
La semaine a été courte,
courte en émotions.
J'ai croisé tant de monde,
que mon année de sociabilité
est déjà rentabilisée.
Ma mémoire est remplie,
remplie de souvenirs
déjà regretés.
Je prépare mon retour,
en espérant avoir laissé
ma nostalgie.
“Le vert absolu est la couleur la plus anesthésiante qui soit. Elle ne se meut dans aucune direction et n’a aucune consonance de joie, de tristesse ou de passion ; elle ne réclame rien, n’attire vers rien. […] Ce vert est semblable à une grosse vache, pleine de santé, couchée, figée, capable seulement de ruminer en contemplant le monde de ses yeux stupides et inexpressifs.”
J’étais pas vraiment sûr d’avoir encore envie
Si on quitte ses rêves, comment c’est la vie
J’ai fait des détours, presque mort sur la grêle
J’ai donné des coups pour briser mes chaînes
Elle est pas vraiment sûre d’avoir encore envie
Si elle quitte ses rêves, comment c’est la vie
Elle a fait des détours, presque morte sur la grêle
Elle a donné des coups pour briser ses chaînes
Revoir s’ouvrir, son Magnolia joli
Revoir fleurir, son Magnolia chéri
Revoir rougir, son Magnolia joli
Revoir s’ouvrir, son Magnolia chéri
Dysastéroïte, n.f • composé du grec ancien dus- qui exprime une idée de difficulté, de mauvais état, de asteroeidếs « semblable à une étoile » et du suffixe -îtis « inflammation »
J’ai trouvé dans un tiroir de la chambre trois bouts de papier pliés. Sur le premier il y a écrit « marron », sur le deuxième « orange » et sur le dernier « violet ». Je les regarde en me demandant à quoi ils correspondent. Je crois que je ne vais pas réussir à résoudre le mystère.
« Je pense que dans l’écriture le secret réside dans le fait que la fiction ne dépasse jamais la portée du courage de l’écrivain•e. Les meilleures fictions viennent de l’endroit où se tapit la terreur, à la
lisière des pires choses en nous. Je crois absolument que si vous ne transpirez pas la peur lorsque vous écrivez, alors vous n’êtes pas allé•e assez loin. Et je sais que vous pouvez feindre ce courage lorsque vous ne vous pensez pas courageux•se, parce que je l’ai fait. Et ce n’est pas une mauvaise chose de le feindre jusqu’à ce que vous y arriviez. Mais je sais que jusqu’à ce que je commence à affronter mes propres peurs, à raconter les histoires qui étaient les plus dures pour moi, à écrire exactement les choses qui m’effrayaient le plus et à propos desquelles je manquais le plus d’assurance, je n’écrivais rien qui vaille la peine. »
Cette voix m’est ordinaire
Elle est belle, un peu bancale
Elle plaît à mes ami.es et parcourt leur poitrine
Elle tremble lorsque mes mouvements se font trop rapides
Elle déflagre, explose et éclate
Elle tremble après avoir monté les escaliers
Elle disparaît quand j’entre dans l’écran
Elle se consume à ton contact