Errances

16 février 2022

Fior di latte

Filed under: - eejit — Murphy @ 21:31

il m’a dit que ça lui faisait plaisir que je commande un dessert, ça ne m’a pas fait grand chose, mais c’est vrai que c’était bon.

Chanson du mercredi [6]

Filed under: passerelles,- Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 14:14

[…]
Avant les garçons me frottaient toujours les oreilles
Une fois, j’ai vu des chars blindés sur l’avenue d’Orléans
J’aime les rengaines d’amour
Et les frites me font pleurer
Sur l’eau, les bateaux me suivent toujours
Ils me font peur, ils me font peur
J’ai vécu très longtemps ici ou là, chez des amis
Un jour, j’ai cassé une table en marbre
J’aime les hommes pas rasés
J’ai souvent mal aux dents
J’ai faim quand il ne faut pas
Voilà, tu sais tout

Brigitte Fontaine, J’ai 26 ans
(en fait je l’aime aussi quand c’est Bonnie Banane qui la chante)

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 11:28

уйти.
куда?
прочь
дорога тебе в мочь
дорогой идти нельзя
повсюду одна вода
и я утопаю в ней
Скажи мне, какой сейчас день?
скажи мне, какой сейчас час?
ведь сам человек угас
без криков и без борьбы
волны его унесли
кто справедливость
искал
в бездну ее упал
там в глубине
миров
я просыпаюсь вновь
в добре расцветает день
и больше не вижу час
и больше не знаю вас
там
в черноте миров
Я иду среди снов

La surprise

Filed under: - cboquen — cboquen @ 11:18

Y a des jours où c’est plus simple,

on réfléchit plus

et tout à coup,

le choix devient évident.

Aujourd’hui je l’ai fait,

je suis partie

pout la rejoindre.

J’ai osé.

 

Tout le monde aime les surprises.

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 11:07

ветер смеётся в душу
кричит
воздуха тень
опустилась на грудь
я глотаю небо
и плачу росою

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 11:05

Чем дальше мы отдаляемся от дня нашего рождения, тем больше забываем о безграничности, которая дала нам жизнь и к которой с каждым днём мы становимся всё ближе

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 11:00

чтобы стать счастливым- нужно Сойти с ума 

 

смех, дарит минуту безумства

 и радости

 которая

 Полярной звездой 

освещает

 мою комнату

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:57

так по живому
день
из дня и ночи –
тень
забыл о том
что есть одна
волна
забыв
себя
и завтра будет тоже день,
но начнётся
без твоей….
тень

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:52

близость
Кристальная близость
огня
жизни
ты даришь мне
чувство
жизни
опровергая
тот берег
я считаю дни
до рождения
когда конец-
солнце
последний раз
здесь…

…касаясь к тебе
открывается
Бездна:
голоса
чувства
мысли….

….затаившись я касаюсь к тебе

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:48

толпа
сметает всё на своём пути
даже душа
не успевает за движением
Мы носим ,тащим её за собой
даже если ей уже неинтересно

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:46

звездой в
пути млечном
млеет огонь
жизнь безупречна
безупречен и он
по телесному небу
Гуляю
одна
жизнь безупречна
безупречна ль она?

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:40

восковая женщина
каплями чернил
запятнал вечер
в небе
собиралась свечи
и к утру
1
я проснулся
встречи
не дождалась
ты

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 10:37

ты прошла
увечий –
скрыть я не
могу
тает
словно свечи
Время
в пустоту

Symétrie

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 00:00

Correspondance existant entre deux comportements, deux situations, deux phénomènes

15 février 2022

encore des nuages

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:22

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 20:37

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 20:36

Le rêve d’Ernest

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 19:45

Le souffle de l’air dessine des vagues sur un champ de blé infini. Traversé par aucune route, aucun.e humain.e semble l’avoir altéré. En suivant les microrafale, on laisse défiler de larges collines dorés. Le ciel n’a pas de couleur, il n’en a jamais eu. Le défilement des dunes d’épeautre s’accélère. Une falaise de verre arrête le parcours du vent. Elle émet un bourdonnement sourd, en la caressant, on est traversé par une électricité furtive. C’est une monumentale télé cathodique, à l’exception de son écran, elle a été englouti sous les céréales. Elle affiche des lettres de pixels adoucis:

Parking N:......................................................
Places vacantes:.............................................. ∞
Places occupées:.............................................. ∞









.................................................................

Au loin, les collines s’enfoncent en une ouverture rectangulaire colossale. Trop grande pour être vue de prêt.

Le bourdonnement de la télévision est doux.

L’air est chaud.

 

looking at my phone every 30 seconds.

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 15:31

c’est trop rigolo comme sensation j’ai l’impression d’avoir 15 ans. comme si finalement c’était des choses qui étaient rattachées à un comportement adolescent, un peu futile. alors qu’en soi pas du tout, c’est même assez rassurant qu’à 21 ans on soit encore capable de vivre ce genre d’émotions, parce qu’elles devraient durer toute la vie.
c’est peut être aussi parce que ça m’est pas arrivé depuis plusieurs années et que je suis en redécouverte.
en tout cas ça aide pas l’efficacité.

angustia III

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 14:06

Va-t-en
Laisse lui l’usage de ses mains
De son bassin
Du bas de son dos
Du haut de sa tête
De ses poumons

Tu as bien fait de partir
Ton retour ne se fait pas attendre
Ou peut-être est-il trop attendu

Va-t-en
Ou ne te mets pas trop près
Quand tu te tiens loin
Elle retrouve un peu l’usage
Du bas de son dos
Du haut de sa tête
De ses poumons

Quand tu disparais
Elle peut prendre des grandes bouffées

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 11:53

Lunémie, n.f • composé du latin luna « lune » et du grec ancien haîma « sang »

14 février 2022

Tim Ingold : L’Outil, l’esprit et la machine

Filed under: - Till — Till @ 23:33

Les machines font-elles l’histoire ? Dans un article qui prend cette question pour titre, Heilbroner (1967) l’identifie comme « le problème du déterminisme technologique ». Que la technologie ait un rapport avec la construction et l’utilisation des machines peut sembler une évidence pour les gens des sociétés industrielles. Mais que pouvons-nous conclure de l’histoire qui précède l’époque des machines ? Y avait-il des machines qui ont influencé le cours de l’histoire, dans des temps où presque tous les outils étaient manuels, et quand presque toute la force pour les utiliser venait des muscles de l’homme ? Quelle est la différence entre l’usage des outils et l’efficacité des machines, et quel impact ces dernières ont-elles sur l’implication du sujet humain dans l’acte de fabrication ?

jour 3 aurevoir paris

Filed under: - cboquen — cboquen @ 19:08

delirium

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 18:52

Elle était là
Son souffle aussi
J’ai ouvert et fermé les yeux
La fraude était superbe
Ses yeux étaient intacts
L’égarement dans le cauchemar
Delirium tremens
Je n’en voulais pas
Mais elle était là
Tout contre moi

« Le cinéma est la culmination du travail artistique. »

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 18:10

Je suis en train d’écrire ma lettre de motivation pour la Fémis, je crois que c’est le truc le plus prétentieux que j’ai jamais écrit de ma vie. Mais bon, pour cette bande de snobs il faut bien.

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 10:21

Dyscosmie, n.f • composé du grec ancien dus- qui exprime une idée de difficulté, de mauvais état et du latin cosmos « monde » emprunté au grec ancien kósmos « ordre, bon ordre, parure »

Astérite, n.m • composé du grec ancien asterismos « constellation, démarquage des étoiles » et du suffixe –îtis « inflammation »

L’aveu

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 04:01

L’age s’approche,

Les potentiels ne sont plus éternels,

Il faut choisir,

Dire au revoir à l’enfance,

Et trouver son identité changée,

Un nouvel être, 

Certain.e de ne pas comprendre l’infini. 

Ahuri.es parmis les ahuri.es .

 

Ce psaume, Hedwige, je le récite chaque jour, il est mon ancre au réel. Je ne connais plus les humain.es, je crois. Je ne me connaissais pas autant. J’ai retraversé chaque instant de ma vie sous le jugement du savoir. Le mystère de l’individu s’arrête dans un tourbillon. L’identité n’a pas plus de sens que les mots de ses amis. Le réel s’infiltre et déverse trop de mystère pour m’éviter la paranoïa. Trop d’évènements arbitraires que je ne comprends pas. J’ai absorbé le monde, j’ai oublié mes proches. Je ne les ais jamais autant aimé, j’ai voulu leur être présent. Il fallait que je me resitue. Que je dorme. Que je pense. Que je mange. Que j’écoute.

J’écoutais jusqu’à trouver tes pas à l’accueil de cet hôtel. J’ai ressenti ta frustration contre les gardes, tes agitations, ton regard. Je me suis reconnu dans les reflets de ton être. Et avec moi tout.e.s cell.eux que j’ai jamais voulus comprendre, suivre et écouter. Cell.eux qui ont accompagné les larmes jusqu’au souvenir. Les gens que l’on aime.

Je te remercie Hedwige d’être venue.

Je veux sortir d’ici.

Allons nous promener.

 

13 février 2022

Père Pendiculaire

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:58

Prêtre rigoureux

Pirate

Filed under: - sang_pression — sang_pression @ 23:53

« Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. […] Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »

Marcus Rediker et Thierry Guitard, Pirates de tous les pays: l’âge d’or de la piraterie atlantique –

Post-Vérité 1/2

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 22:48

11 septembre 2001. Deux vols pour Los Angeles quittent l’Aéroport de Boston et s’écrasent dans le World Trade Center. L’Absurde s’impose à la nation du rêve. L’indiscutable symbole de la domination économique américaine s’écroule en quelques minutes. Un instant répété en boucle à travers le tissu médiatique en manque d’explications. On revit les images de l’inexpliqué. On fait le vœux collectif de ne jamais oublier.  Never Forget.

Dans la hâte, les autorités américaines, fournissent partiellement des éléments de réponses. Les médias spéculent et diffusent des informations parfois incohérentes. Pour cell.eux qui ne se satisfont plus des vérités officielles et médiatiques, c’en est trop. Les sceptiques de tout les horizons se réunissent dans Le Mouvement pour la Vérité du 11 Septembre, en 2002. Mais le doute ne leur suffit pas longtemps. Les hypothèses se multiplient sans se croiser. La vérité se multiplie et se justifie en opposition au mensonge officiel.

5 Février 2003, le secrétaire d’état Colin Powell agite à l’hémicycle de l’O.N.U un flacon qu’il désigne comme étant la preuve que l’Irak fabrique des arme de destruction massives. La communauté internationale s’engouffre dans une nouvelle guerre sans avoir eu à vérifier les preuves. Les commanditaires des attentats ne sont pas encore connus, mais ils sont déjà désignés.

« [Les Etats-Unis se sont] toujours construit sur des fantasmes, des constructions imaginaires […] l’Amérique s’est peu à peu transformée sous l’influence de ses fantasmes  » écrit Rémi Sussan dans Aux origines de la post-vérité : De MayFlower à Donald Trump. (2018)

La rapidité des flux d’informations domine leur vérifiabilité. L’imaginaire s’est infiltré. La vérité se noie, victime de sa lenteur.

2004. La formule apparaît en couverture du livre de Ralph Keyes commentant les mensonges de l’admistration Bush à l’issu de 2001.

L’ère de la Post-Vérité: Mensonges et Malhonnêteté dans la vie contemporaine.

Post-Vérité ?

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