Errances

18 novembre 2022

la toute petite griffe

Filed under: - marion — Marion @ 00:24

aïlle ouïlle Grisouïlle putain

(elle ne sait pas que je passe ma vie à plonger mes mains dans le white spirit) (you heard of souffrir pour être belle ; qu’en est-il de souffrir pour être heureuse ?) (sérieux elle me mord les pieds) (on est où là)

Mais bon elle a une toute petite tête on lui pardonne.

17 novembre 2022

???

Filed under: - evan — evan @ 23:39

Proust

Filed under: - Murphy — Murphy @ 23:03

Longtemps, je me suis couché tôt. 

la sueur entre mes doigts

Filed under: - claude — claude @ 10:12

Temps suspendu

Filed under: - Louna — Louna @ 00:29

la minute épistolaire (3)

Filed under: - marion — Marion @ 00:05

Mon ami m’a répondu ! (C’est comme si, pour quelques lignes, je vous écrivais à vous toustes. J’aime beaucoup.)

« De mon côté, je crois que ça va mieux. Le tourbillon s’est encore accéléré, mais il ne souffle plus contre moi. Je l’embrasse et il m’emporte. Aujourd’hui je me tenais devant une fenêtre de l’école, il pleuvait sur le jardin, la tour de l’église du Thabor et la nuit qui tombait. Une amie s’est approchée, s’est tenue près de moi, avec presque une question aux coins des yeux, flottante comme une ébauche de sourire. Je me suis un peu tournée vers elle et je lui ai dit : « Je me demande si, plus tard, j’arriverai à être aussi bien que je le suis ici. Aussi heureuse. » Elle sourit, avec sa bouche et ses yeux. Elle répond qu’elle aussi, qu’il faut essayer, pourtant. Je sais. Je pose ma tête sur sa nuque, mes bras se rejoignent dans son dos, son menton se pose sur mon épaule. Je trouverai. »

16 novembre 2022

coriandre

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 23:02

merci pour la coriandre carnage !

Lettre à France [3]

Filed under: - Murphy — Murphy @ 22:50

[…] je rentre en France en décembre, je passerai certainement sur Paris, forcément sur Rennes; j’espère que l’on y prendra un café ensemble. Je rentre en France en décembre, je suis malheureuse en Irlande, il est arrivé des trucs pas cools et trop intense sur une trop courte période, j’ai pensé à toi quand c’était pareil en deuxième année et que tu m’as dit qu’un jour je rirai d’autant de drames d’un coup. Boire du bon café, lire des bandes dessinées et parler français me manque. […] Je crois que ma lettre est trop longue et en même temps, j’ai l’impression de ne t’avoir rien dit. À décembre,

Louise

mercredi surprenant

Filed under: - carnage — odilon @ 22:00

aujourd’hui, je me suis rendormie quand il m’a convaincu que je devait attendre d’avoir moins mal pour me lever (c’était vrai), j’ai mordu ma langue comme si c’était une tartine, et j’ai nagé sur le dos : une petite grenouille qui se détache sur la mosaïque du fond de la piscine
j’ai aussi distribué la coriandre dont l’odeur m’écoeure encore un peu

Voyage voyage

Filed under: - Siri — Siri @ 10:02

Une pagode s’est dessinée derrière la vitre. Ou devant, j’aurais pas trop su dire. Presque invisible dans l’aube naissante, des flammes rouges et vertes venaient lécher la façade à un rythme saccadé. On y voyais presque des personnages y évoluer, traçant leur chemin comme des goutes roulant sur la buée.

Et les balles volent
Elles se perchent sur des fils et surplombent la terre
Elles guettent les moindre êtres vivant pour repaître leur curiosité, leur insatiable désir de tout contrôler
Mais elles se tiennent à distance les unes des autres comme si elles se méfiaient
Et pourtant ce que leur manque, c’est elles même

Entre deux rêves j’entends l’eau du ruisseau qui me parle
Entre deux rêves la rivière me parle et je lui répond que j’aimerai continuer la route avec elle

On visite une terre étourdissante
Pour plein de raisons
Déjà parce que c’est des grandes étendues, mortes, dont les plus hauts arbres sont des éoliennes
Sur la route, les buissons du côté gauche sont jaune vif et à droite verts foncés
Et quand on fait demi tour c’est l’inverse
Dans les steppes arides oranges et ocres, il y a quelques buisson si noirs qu’ils ont l’air déjà morts.
C’est le sol qui les tue
Gilles nous a expliqué plein de choses sur ce lieu, les terres rapportées, ce qui se passe sous terre et dont on n’arrive même pas à prendre conscience, et ce qui se passe au dessus, la pollution bien visible et qui décime tout à petit feu
Amaïa a dit que c’était un suicide assisté
Et Ronan qu’il avait la boule au ventre
Les gens vivent ici car le confort de vie est élevé, qu’il y a du travail et des opportunités
Pourtant c’est une décharge
Et sur les étendues mortes, il y a des troupeaux de mouton, avec des jeunes qui gambadent, et des vaches noires, et des chevaux blancs
D’un blanc sale
Et toustes sont maigres
Et la bruyère pousse partout, Eugénie dit que c’est parce que les sols sont pauvres et acides
Et les architectures ont l’air tristes
Et les animaux aussi
Et moi je me sens triste pour ces bêtes qui n’ont pas choisi de se trouver ici, qui n’avaient peut-être pas envie de se laisser empoisonner, de se suicider même si l’assistance est de bonne qualité

Organisation technocratique

Filed under: - Siri — Siri @ 09:55

Il y a des arbres à saucisson, ça permet de pas trop avoir à faire de courses, surtout pendant les vacances
Mais c’est sur que le reste des autres charcuteries là il faut aller en acheter, ou bien les troquer

Et le cowboy galope entre les usines et les fumées, et son cheval blanc esquive un gaz brûlant, et le monteur baisse la tête et évite une poutre métallique
Et sa course continue à vive allure direction le secteur de la pétrochimie et du raffinage

Et la tortue marche en paix, et la voiture arrête sa roue à dix centimètres. Le chauffeur rigole, fait marche arrière en trombes. La tortue n’a rien remarqué
Elle poursuit sa route en suivant les pipelines sans même se rendre compte de leur présence

Cette année les châteaux de sables ne pourront pas rivaliser avec les tours métalliques, ils seront complètement écrasés par des motos cross aux ruées incessantes
Celles ci n’épargnent rien d’autre que la modernité

Il raconte son histoire en s’agrippant à sa chaise, la montée fulgurante qu’a connu son bar tabac, passé d’une échelle de ville à celle d’un pays. Et il oublie et il recommence il raconte en trifouillant son stylo que c’était mieux avant il raconte qu’il n’imaginait pas que ça irait jusque là il raconte qu’il était curieux mais que ça c’est fini il raconte que c’est effrayant

Sur le terrritoire désertique les cailloux se regroupent et font front commun, forment de petites collines de cailloux parmi d’autres plus solitaires. C’est une population très variée qui recouvre les sols, recréant ça et là des tours chaudes et rassurantes sur la désolation du paysage

Le cheval blanc se roulait dans la terre en pleine effusion de plaisir
Et il se recouvre de saletés toxiques et se couvre de mort
Il grise, se fond dans le décor et bientôt s’éteint

Les chevaux s’abritent
Ils boivent paisiblement dans leur abreuvoir, rempli de Ricard
C’est une boisson généralement conseillée aux équidés pour améliorer leur vitesse de course et la vivacité d’esprit
Mais je soupçonne que ça soit aussi pour donner plus de goût au steak du foodtruck

Non
Non
Non
Non
La réponse au vote est non
Mais le gouvernement entend oui
Sa décision est déjà prise

La louche lui tombe sur la tête
Et ses yeux tournent et tournent et fuient
Ils croisent mon regard qui détalent à nouveau

Les poubelles aussi veulent être propres mais non d’autres en ont décidé autrement, elles subiront les flammes pour avoir eu le culot d’exister, et de vouloir être les dignes ordures des humains
Ce samedi, les poubelles aussi iront manifester, elles prendront le mégaphone et diront leur colère et leur peur
Elles diront aussi leur refus de se laisser mettre en sac, de se faire piétiner et réduire au silence

Le temps d’un instant

Filed under: - Louna — Louna @ 02:28

Le temps d’un instant,

Une vague image emporte avec elle les souvenirs.

Les souvenirs d’un passé qui se noie dans dans la beauté d’un détail,

D’une forme, d’un objet.

De ce truc qui nous dit stop.

Stop, pause tes yeux.

Cette chose où le regard trébuche.

Cabossé le regard, abîmé, trituré, boursouflé, égratiné le regard.

Oui, car sous tes paupières,

Oui, le regard trébuche pour se relever et se cogner sur un autre songe,

Une autre pierre,

Jusqu’à ce que la vague reviennes et laisse sur le sable

les images poli par la mer et poli par tes yeux.

Tes beaux yeux bleue,

Bleue non pas comme la mer car celle ci est trop translucide.

Ton regard lui est opaque.

Opaque comme une eau trouble dans la quelle on a jeté trop de pierres.

 

 

15 novembre 2022

Bella

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 23:58

Serviette, torchon, chien et chiffon

Filed under: - evan — evan @ 22:11

 

non

Filed under: - Murphy — Murphy @ 21:45

Il y a des jours où la vie dit « non », non à tout et tu ne peux rien y faire, et c’est pour ces jours que les bds existent.

gare à vous

Filed under: - carnage — odilon @ 21:22

c’est dangereux d’être une meuf, mais au moins j’ai développé des compétences uniques comme repérer les hommes dans le noir ou nettoyer super bien les tâches de sang

Danser

Filed under: - Lyja — Lyja @ 18:51

Je vais reprendre les cours de danse classique. Ça fait 8 ans que je n’ai pas pratiqué mais je crois que j’ai besoin de danser.

Porte

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 18:18

Je me suis énervée pour une porte mal dessinée.
C’était futile. C’était utile. Pour une porte, un seuil de porte, je me suis emportée, il portait bien plus qu’une simple porte cet emportement.

Filed under: - evan — evan @ 14:09

at the end of the pier !

Filed under: - claude — claude @ 11:40

C’est une bulle comme un trou, qui aménage du vide autour, comme une larme humide et chaude qui s’étend au devant de moi, qui prends tout mon visage et tout mon torse, qui mets le monde à distance et moi derrière. Dans la bulle le bruit est étouffé, et quand j’ai appelé ma maman ce matin la bulle a explosé. Alors, tous les restes se sont retrouvés sur mes joues, et ma mère pendant ce temps me disait que jamais on ne serait fâché·es pour une salade.

B-

Filed under: - Murphy — Murphy @ 11:03

J’ai eu un B- et j’ai eu envie de pleurer, voilà pourquoi je fais des études dans lesquelles je ne suis jamais notée.

Galaxie sociale (brouillon)

Filed under: - Louna — Louna @ 01:56

nuggets

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 01:47

la main devant les yeux

Filed under: - marion — Marion @ 00:28

Pas d’illuminations aujourd’hui. Je me pose les mauvaises questions et il y a un nœud dans l’estomac du monde.

J’ai fait un gâteau au yaourt et il est presque bon ; et tout est presque beau.
Juste un tout petit peu trop amer.

14 novembre 2022

Merde

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:41

5h30 : levée

5h45: habillée

6h00: toilettes

6h15: café

6h25: dents brossées !

6h30: remise en question devant le miroir

6h45: heure du départ prévu

6h55: départ..

arrivée à la gare sud de Nantes prévue pour 8h05… train à 8h06…

Des bouchons..

en retard (encore)

8h55: arrivée à rennes (merci papa)

9h05: meeting stage

9h30: toujours pas fini

9h45: je loupe le début de photo.

10h00: fin, je cours en photo

10h30: je me renverse du café dessus

11h30: je rentre, je taf

12h30: MERDE la présentation sur Henri Cartier-Bresson

14h00: oops j’ai oublié de manger, pas le temps, je repars en photo

15h30: présentation orale

17h30: fin de photo, je cours chez moi

17h45: pause rapide

17h55 : je taf ET JE MANGE

18h15: je range un peu

18h30: une douche

19h00: une sieste

19h45: je repars

20h00: une bière

21h00 : une deuxième

21h30: on part danser le rock

 

Cette journée est INTERMINABLE

Lundi soir

Filed under: - Murphy — Murphy @ 22:35

Aujourd’hui à 20h je me suis percée la narine avec la même aiguille avec laquelle à 15h j’ai reliée un livre

J’ai jamais été aussi punk

(pardon maman)

(tiri va dire que je m’excuse tout le temps)

Pokémon

Filed under: - Louise — Louise @ 17:26

Mes pensées ressemblent de plus en plus à mes cheveux: un sac de noeuds.

dessiner des rockeuses

Filed under: - claude — claude @ 01:17

Ça fait tellement de bien de dessiner des rockeuses, c’est comme si elles te donnaient un peu de leur force quand t’appuie fort sur le crayon.

 

777

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 00:48

La rue

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 00:21

Y’a vraiment des gens qui marchent sur les lignes dans la rue ?
20 ans que je change mon pas en fonction de la ligne qui approche… j’ai une démarche bancale.

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