Errances

8 novembre 2022

Filed under: - Lyja — Lyja @ 22:36

Il y a trois ans, j’ai vécu une séparation difficile, et comme j’étais à l’origine de cette séparation je ne me sentais pas légitime de ressentir de la peine face à la peine que j’avais pu causer. J’ai beaucoup refoulé ma tristesse et culpabilisé de mal me sentir. Depuis peu de temps, je m’autorise à être triste et ça fait du bien de s’écouter.

Surpriiiiiiiiiiiiiise

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 21:41

Ce week-end mes mondes se sont entrechoqués pour mes 20 ans. Au début il y a eu des cris, ou plutot un chant d’anniversaire hurlé de toutes leurs forces, et moi… bloquée à la porte d’entrée. C’est idiot mais je me suis figée et bien sur… j’ai pleuré, de joie, de surprise, de choque, d’émerveillement et d’angoisse un peu aussi. Mes Amis, ma famille ou plutot juste ma famille celle qui n’a pas eu le choix de m’avoir (qui évidemment, entre nous, à beaucoup de chance) et celle que j’ai choisi.

Voir tout ces visages ensemble, c’etait comme voir les 20 années défiler et s’emmêler. C’était, beau et touchant. J’ai pleuré encore. J’ai embrassé ma maman, fort, mon papa, fort, mes sœurs, mes copines et tout le monde autour.

On a dansé, ris, bu, parlé, pleuré (encore) joué, dansé, chanté, bu, ris encore plus.

Je n’ai pas vraiment assez de mot pour décrire tout ce qui s’est passé, mais merci à cette famille aussi brillante qu’aimante.

il pleut des guêpes

Filed under: ramblings,- evan — evan @ 20:45

kawaii

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 16:28

au delà, c’est le vide

Filed under: - claude — claude @ 16:15

Je déteste avoir les doigts qui sentent.
Je tolère :

l’odeur de l’ail et des légumes
les savons qui sentent bon
des fois l’odeur de mes cheveux
des fois l’odeur des cheveux des autres

Ça fait que très souvent j’ai ma main collée contre mon nez. C’est très rassurant de savoir comment se sentent mes doigts.

j’ai vingt-trois ans

Filed under: - evan — evan @ 16:15

je pourrai vous faire croire que c’est mes fan-arts de quand j’avais douze ans, mais je les ai faits hier :s

everything that goes around don’t come around you know

Filed under: - claude — claude @ 15:54

Vous êtes courageuses et dévouées

Filed under: - Louna — Louna @ 01:17

Filed under: - Siri — Siri @ 00:18

Il y a un âne accroché à ma banane
C’est un bel âne noir, avec de grandes oreilles et d’élégantes jambes
Il regarde les passants et se promène en se dandinant, souvent au gré du vent
Il mange ce qui entre et sort de ma poche, et il me tient compagnie 

7 novembre 2022

voilà comment le temps passe

Filed under: - marion — Marion @ 23:44

Il était 22h, j’ai cligné des yeux, maintenant c’est 22h40

Des phrases s’allongent en vers dans mon petit carnet noir, ça arrive doucement et bientôt ça sera prêt à rejoindre le langage ; un peu de patience encore, un peu de patience, c’est tout ce qu’il nous faut –

(et oublier cette HORReuR Louise POURQUOI avoir immortalisé ce trauma indicible) (quelqu’un s’y connaît en lavage de cerveau par ici) (au karcher de préférence) (merci de se manifester ASAP)

J’envie la vache

Filed under: - Louise — Louise @ 22:00

Oui oui, cette phrase je l’ai entendue. Pas de panique, je vais vous expliquer.:

Je dois l’avouer, à la base j’imaginais mon lundi soir autrement; j’étais plutôt partie sur un repas tranquillou, un film sympatoche et un petit dodo pas trop tard avec mon doudou dans les bras. Au final, j’ai fini au bar La Part des Anges, avec des gens plutôt cool, à soudainement écouter une lecture érotique. La fille avait dès le début annoncé la couleur: le texte qui allait être lu était « à la limite du politiquement correct ». On avait tout imaginé, sauf ce qui allait suivre (âmes sensibles s’abstenir). La narratrice décrivait comment son partenaire lui étalait une sorte de chantilly parfumée (non ce n’est pas une métaphore) sur les zones érogènes, puis laissait le chaton innocent de la maisonnée venir nettoyer sa maitresse de la nourriture présente sur son corps. Monsieur présentait « une gaule absolue » pendant que Madame enviait toutes les formes de ruts que le règne animal pouvait contenir (dont celui de la vache qui se fait baiser par le taureau). Marion a été laissée avec un traumatisme car la description du pauvre petit chaton de l’histoire correspondait malheureusement beaucoup trop à la petite boule de poils nommée Grisouille arrivée à la coloc’ 2 semaines auparavant. De mon côté, j’ai souhaité que mes deux verres de vin blanc seraient suffisant pour oublier ce qui venait de se passer.

Pas mal le débloquage Thierry, non?

Le malaise

Filed under: - Lyja — Lyja @ 20:52

Je suis un peu déçue car je n’ai pas pu finir ma semaine de travail au Leclerc car j’ai eu un malaise. Le docteur m’a dit qu’il étant tant de prendre du repos. C’est donc fatiguée que j’attaque la rentrée.

la tasse framboise

Filed under: - carnage — odilon @ 20:32

j’ai pas bu le café que claude m’a servi :

il avait un arrière-goût dégoûtant, on aurait dit que j’avais du fer liquide sur la langue

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 19:50

Intense. C’est le seul mot qui me vient en tête.

nail art

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 16:38

mon vernis est tout cassé, ça me fait des petits pays au bout des ongles.

Close

Filed under: - carnage — odilon @ 12:14

on est allé au cinéma pour voir « Close » qui avait l’air d’un drame soft
En fait c’était horriblement triste, et quand une personne est sortie de la salle en étouffant un sanglot, c’était comme si le public s’est autorisé à chouiner un peu

Tout le monde se mouchait et reniflait (après on est en novembre, ça arrange pas l’affaire)
On se surveillait du coin de l’oeil pour voir si c’était trop dur ou si on encaissait

Quand les crédits se sont lancés, il y a eu le moment de flottement étrange qui arrive toujours au cinéma, qui mets un peu mal à l’aise : le film s’arrête brusquement mais on a du mal à en sortir, pourtant il faut partir, alors tout le monde s’affaire mécaniquement et part en regardant un peu ses pieds

j’ose pas regarder les inconnus avec qui on vient de partager une expérience émotionnelle dans l’obscurité chaude de la salle de cinéma

il me faut toujours 10 minutes avant de pouvoir parler à nouveau, sinon ce serait briser quelque chose de tacite, quelque chose qui flotte et qu’il faut laisser retomber

(à part ça le film était pas mal)

Benoît

Filed under: - Louise — Louise @ 11:54

Jazz

Filed under: - Louise — Louise @ 11:53

J'aime pas le jazz,
mais c'était tout de même une bonne soirée.

le démon endormi

Filed under: - marion — Marion @ 11:28

(il a un peu grogné au son du crayon sur la feuille)

Le capitalisme détruit l’ennui

Filed under: - Louna — Louna @ 03:10

Le travail, les études, la charge mentale, les courses, la vaisselle, les transports, la voiture, le métro, la caf, les recherches d’emploi, les cours, les lessives, les e-mails qui s’accumulent… Dans un monde où tout va de plus en plus vite il est difficile de trouver du temp pour se poser, il est difficile de faire abstraction des stimulis qui nous entourent et nous poussent à consommer. Consommer de l’information, consommer des images, des vidéos, des séries. Il y aura toujours une image pour happer notre cerveau. Dans un monde où nous sommes stimulés à chaque seconde, comment laisser place à l’ennui, à la créativité ?

enigmaparc 4ever

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 00:30

au chaud dans mon lit, le seul endroit où j’ai envie d’être depuis une semaine.

et aussi à Enigmaparc, j’y repense souvent.

6 novembre 2022

I can feel it in my teeth

Filed under: - claude — claude @ 15:12

Les tartines beurre et miel sont les meilleures tartines jamais je dis bien jamais vous ne me ferez changer d’avis.

le pékinois

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 00:50

J’ai vu un chien dans la rue et il avait une dégaine rigolote. J’ai dit « Oh, on dirait un Petshop le chien. »

Il s’est retourné, choqué. Je m’en suis voulu.

5 novembre 2022

extraits choisis

Filed under: ramblings — odilon @ 23:27

de sages paroles de fevriax & des gâteaux-cœurs spécialement faits par ma mère

journée en 3 temps

Filed under: - marion — Marion @ 21:41

J’ai pris un café avec Quentin

Je me suis endormie dans le bain

Et puis me voilà au théâtre

ne pas se prendre pour un maître, même si t’as des facilités

Filed under: - claude — claude @ 19:41

Hier soir une fille tournait autour de la table pour trouver une place assise, elle avait son kebab dans la main et elle osait demander à personne. Du coup je me suis levé.e et elle m’a demandé si je laissais ma place, et je lui ai répondu que oui en rigolant. Elle m’a encore demandé deux ou trois fois si j’étais sûr.e et elle a finit par s’asseoir, et, en montrant son kebab : « C’est parce que c’est quand même meilleur assis ! » J’ai rigolé et je me suis dit que j’étais bien content.e de lui avoir cédé ma place.

4 novembre 2022

Une heure à aller se recoucher

Filed under: - Siri — Siri @ 22:11

La ville est un grand dortoir endormi

Et à 4h du matin, c’est paisible et réconfortant

Les feuilles des arbres frétillent en rêves et dans le vent glacé

Et même les oiseaux n’ont pas encore pris leur café

Ils y a seulement quelques rebelles dont la fenêtre brille, on peut les voir par la vitre ils terminent une conversation avant d’aller se conformer à l’ambiance générale

Le souffle du froid est bien réveillé, et il trotte dans les rues en cherchant des vestes ouvertes à pénétrer, allié au moindre bruit, qui résonne et cherche une oreille tendue pour l’entendre, un sang disposé à se glacer 

l’errant de montparnasse

Filed under: - carnage — odilon @ 20:54

arrivée à la gare un mec complètement paniqué s’est jeté sur moi comme sur une bouée de sauvetage : il parlait pas français, trouvait pas son quai et avait que 2 minutes avant que son train ne parte

j’espère qu’il l’a eu à temps mais j’en doute parce qu’on était au quai 6 et qu’il cherchait le 20
j’ai raté plein de fois mes correspondances pour 2 minutes de perdues, alors que les panneaux de montparnasse sont dans ma langue maternelle

ieps

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 20:51

Je suis toujours en retard parce que mes chaussures me font mal aux talons alors j’attend le dernier moment pour les mettre. Au final ça fait mal quand même parce que je doit marcher vite pour arriver à l’heure.

bienvenue madame

Filed under: - carnage — odilon @ 20:31

je suis dans un train première classe parce que j’ai acheté mon billet trop tard pour avoir une place en seconde
c’est un voyage très instructif :
sachez qu’en première classe même le sol est moelleux et les contrôleurs viennent nous dire personnellement « au revoir »

limite ils m’auraient massé les pieds ça m’aurait pas surpris

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