Joli bébé m’adoucit, j’te donnerai mon cœur sans soucis
Joli bébé m’adoucit, j’te donnerai mon cœur sans soucis
J’te l’donnerai de toute façon, il n’y a que toi dans mes pensées
J’te donnerai mon cœur, mon cœur, mon cœur
J’te donnerai mon cœur, mon cœur, mon cœur
J’te donnerai mon cœur, mon cœur, mon cœur
Je suis brutale, alors je cherche des gens solides à mettre dans ma vie. Pas des vases en cristal qui vont se casser si je les attrape trop fort.
J’aime les odeurs de cuir et les plats en sauce. Je sais pas bricoler j’ai peur des scies sauteuses et des perceuses, mais j’ai appris à accepter les manquements dans ma virilité. Je suis sincère mais pas forcément honnête.
Plus tard je veux une femme, deux enfants et un gros chien. Je suis un mec comme les autres, quand je vois un chevreuil par la fenêtre dans le train je me retiens de crier de joie, normal.
Je sais qui je suis je sais où je vais. La ligne Paris-Bretagne je l’ai poncé, et j’ai quelques Paris-Marseille à mon actif.
« Manger et boire comme des adultes. Aimer comme des adultes aussi. Je suis toujours un peu gêné de ces sentiment poisseux et pleins de bonnes volontés, alors je leur tends les deux mains en avant. Bien sûr comme iels sont des gens biens, iels l’acceptent avec de grands sourires. Mais je ne suis jamais sûr que le message soit bien passé.
Quand on essaye les filtres sur nos téléphones, je rigole un peu plus fort que les autres parce que j’ai hâte d’être vieux avec eux. Je vois à travers l’écran tout le potentiel de plénitude que l’âge nous apportera, la tranquillité d’esprit et ( j’espère ) l’aisance financière.
Pitié génétique familiale, ne laisse pas Alzheimer m’avoir avant mes 70 ans. »
parfois quand dans ma tête c’est bizarre j’aime faire comme en primaire des frises qui se répètent à l’infini. là où avant je cherchais la précision maintenant je cherche à me retrouver dans ces formes. je suis qui au fait?
je pose machinalement mes yeux sur le quignon du pain et j’ai a peine le temps de réaliser que la lame ripe et glisse sur la surface toute dure, le doigts saigne au bout près de l’ongle, j’ai enveloppé doucement la plaie dans une grosse poupée caché la seule partie de mon corps bien ouverte et réveillée ce matin i guess
panem et circenses = bread and roses?
– concombre + ricotta + beurre salé
– omelette + ketchup
– fromage ail et fines herbes + confit d’oignon
– rillettes de thon ( contenant elle même thon + fromage frais + aneth + citron)
C’est pas encore le moment mais j’ai jamais été patiente. Elle m’a connu gangrenée de tristesse et de honte, elle m’a jamais vue vraiment heureuse, en un an j’ai tellement changé, j’ai un mulet maintenant, j’ai le cœur franc et le regard moins fuyant.
J’ai envie de rencontrer celle qu’elle est devenue, j’aimerais qu’elle ai la même curiosité. Mais bon, elle cultive ses rancœurs avec soin, sans réaliser qu’elle arrose rien d’autre que des mauvaises herbes.
j’étais dans l’eau y’a 20 min. elle est encore bonne. il fait chaud.
fait du bien mais ça craint on est le 7 octobre.
Est ce que le chihuahua a encore un peu du loup en lui ?
J’ai le sang chaud et la peau brûlante, je suis un chat d’appartement avec des pulsions sauvages, mais lâché dans les bois il se ferait dévorer par un renard jour2. Il se regarde dans le miroir il regarde les muscles sous sa peau il se dit qu’il sont fait pour courir pour tuer pour chasser les oiseaux.
Mais il accepte les caresses sur son ventre il mange sagement sa pâtée. On fait attention à garder les fenêtres fermées dans la pièce car on sait qu’il a des pulsions d’escapade, s’il avait un abonnement tgvmax Dieu sait où il irait.
Trop de temps, perdue dans les limbes entre l’éveil et le sommeil, ça laisse le temps à une tristesse sourde de s’installer. Mais tout va bien j’ai passé une bonne soirée.
Salope à plein temps, nympho les weekend <3
(c’est pas un résumé de ma soirée, juste un petit aphorisme pour vos papilles)
Extrait de conversation et réponses au jeu « We are not Really Strangers » avec Marie au bar des Artistes
Mon en-cas préféré de fin de soirée :
Les amandes grillées salées
Son nom dans mes contactes :
Marie ( il a été changé à « Marie 🙏🏻💒🍑 » après l’échange )
Quelque chose à propos de moi qui pourrait la surprendre :
« J’ai peur d’avoir l’air d’être une connasse. On m’a déjà dit qu’au premier regard je dégageais des mean vibes.
Je pense plutôt que tu as l’air assez fermée ou bien pas vraiment intéressée par la discussion. Peut être déjà satisfaite de tes amitiés et ce qui rend dur de passer le cap connaissance à amitié.
[…] Mais comme tu m’as prêté ton appartement sans qu’on se connaisse vraiment, j’ai appris à te connaître par ton bordel. À la rentrée on était sœur sans que tu le saches. »
« Le cringe c’est un mindset et tu arrêtes de l’avoir quand tu arrêtes d’avoir honte des autres. […] Les gens qui ne veulent pas discuter des potins parce qu’on s’en fou. Comment ça on s’en fou ? Eh, mange tes morts. »
peut-être que si je ferme les yeux ça va disparaitre ? ou peut-être que c’est moi qui vais disparaître ?
ça me rappelle ce garçon en primaire qui croyait dur comme fer devenir invisible quand il se cachait les yeux. j’aimerais avoir le même super pouvoir.
Pulsion du besoin d’écrire.
Matières à foison.
Contraintes et lecteurices.
Néant à l’horizon.
sur cette photo, nous sommes quatre
les adultes portent du noir et les enfants
du rouge
la photo a été prise en plein cagnard
nous avons toustes les yeux plissés
ébloui.e.s
par le soleil
tout le monde est accroupi
sauf moi
trop petite à l’époque
presque-nourrisson dans les bras de papa
je fais l’étoile de mer
la mer
on la devine à l’arrière plan
derrière la roche calcaire
d’un beige qui tourne au blanc
c’est marrant, nous portons toustes des pulls d’hiver
mais les couleurs du sud
et surtout sa lumière
réchaufferaient n’importe quelle situation
aujourd’hui un prof a dit : « c’est récent ça date de 2003 »
je suis né en 2003.
» Quand t’as commencé plus tôt, ben, c’est mieux »
Erwan.M
sous l’eau de la piscine un homme nage en dessous de moi, ou plutot je vole au dessus d’un homme, il porte une combinaison noire des palmes noires son corps est lent et souple il semble si loin si profond une fois le fond atteint il se laisse porter en effectuant une étrange et onduleuse danse je l’imagine poisson géant frottant son ventre sur la mosaïque d’or nous nageons en miroir dans le bleu jusqu’a la fin
c’est devenu normal de te trouver dans mes endroits
j’avais fait un nid pour ton absence mais là c’est réel
par exemple je vais au lidl et je te vois
je prends le métro et tu es dedans
je rejoins mes amixes au bar et tu es l’une d’elleux
au cœur de la nuit tout pourrait être bizarre et tempête mais non, j’ai juste le smile quand tu roules sur ma ville
En irruption il brûle tout sur son passage
Quand il ne détruit pas entièrement, il cherche quand même à faire mal, et abîme, fragilise, appauvrit, affaiblit
Lorsqu’il se réveille, lorsqu’il a décidé de se manifester, personne n’est plus puissant que lui
Que ses envies d’un monde à flot et à sang
Personne ne peut tenter d’arrêter son triste travail. C’est d’une violence folle. De celles qui se répandent lentement,
Temps cruel et délicieux passé à admirer la désintégration douloureuse de la vie. C’est une prise de pouvoir soudaine et sans réflexion sur quelque chose qui lui avait échappé
Inutile de se cacher, un jour il parviendra jusqu’à vous, en passant simplement par un chemin différent
se poser des questions qu’ils n’imaginent pas dans leurs rêves les plus absurdes
analyser les silhouettes dans l’obscurité pour savoir si elles avancent ou si elles s’éloignent
tirer vite les conclusions et adapter son comportement en conséquence
éviter leurs épaules et
changer son fusil d’épaule en vacillant
constater que, encore, ils ne font rien on fait le reste