Fréhel – 1
Ponctuation des herbes folles sur les falaises de la mer
Posées en fourre-tout au bord du soleil tiède d’Octobre
Montées descentes
Ondulation des pierres éclatées comme des écorces
En ville on oublie la couleur des après-midi
Qui n’existent vraiment que dans les plaines
Errances errances le ciel est pâle comme le sable
Au loin les falaises tout autour les rochers
Les cris des enfants roulent sous les vagues et il n’y a rien de plus urgent que de se perdre
Certains rochers plantés dans le sable ressemblent à des pierres tombales
Au monolythe de 2001
À un secret si bien gardé qu’il s’est oublié lui-même et ne pourrait même plus nous murmurer son nom