ne me regardez pas dessiner
Les formes tournent sur elles-mêmes derrière la fenêtre
Sur celle d’à côté on reflète le ciel gris tous les dimanche matin
Il y a beaucoup de choses qui me manquent mais surtout du calme
Une lumière chaude et jaune posée près d’un fauteuil et l’amour inconditionnel de mes parents
Ma tête remplie à ras-bords il faudra bien qu’elle se déverse
Est-ce qu’à la fin je pourrai en faire un livre
Est-ce qu’à la fin ça sera délicat
Doux caressant insidieux comme un chagrin d’amour
Comme le ciel gris qui se confond avec la mer grise qui grise les plaines
Est-ce que vous viendriez trembler au milieu ?