je ne tiens pas mes promesses
Quand il n’y a plus rien derrière l’horizon c’est qu’il faut dormir
Les images frappent trois coups derrière tes yeux et doucement ils se ferment
Ouvrières de l’invisible enregistrons le ressenti depuis les chambres du matin
Doucement ; lentement : ordonner le flou qui se débat pourtant
Qui s’enroule sur lui-même comme une carapace
Aplatis de tes pieds les pavés de la ville – surtout ne te perds pas
Quand le soleil revient c’est déjà fini
Quand le soleil revient on te rendra tes yeux
Trouve le courage de les ouvrir
(ça suffit maintenant)