Une heure à aller se recoucher
La ville est un grand dortoir endormi
Et à 4h du matin, c’est paisible et réconfortant
Les feuilles des arbres frétillent en rêves et dans le vent glacé
Et même les oiseaux n’ont pas encore pris leur café
Ils y a seulement quelques rebelles dont la fenêtre brille, on peut les voir par la vitre ils terminent une conversation avant d’aller se conformer à l’ambiance générale
Le souffle du froid est bien réveillé, et il trotte dans les rues en cherchant des vestes ouvertes à pénétrer, allié au moindre bruit, qui résonne et cherche une oreille tendue pour l’entendre, un sang disposé à se glacer