Il faut rester sur ses gardes
Aujourd’hui j’ai vu la pièce Howl de Laure Catherin,
En jouant avec les mots, Laure dresse de manière poétique et musical le portrait d’une jeunesse qui a connue ses études pendant les années covid…
C’est assez fou de prendre conscience qu’il n’y a pas si longtemps que ça on était encore confiné, couvre feu… C’est assez dure d’y penser, assez dure d’en parler. La syntaxe n’est pas correcte. Nous sommes resté là, à attendre au moment de notre vie où nous sommes sensé sortir, découvrir, profiter, rencontrer… Nous avons été privé de tout ça, oublié, pas une parole, pas un geste si ce n’est que des miette (comme si on était des pigeons). Alors oui y penser sa réveille des frisons. Comme quelque chose qui nous à fait du mal, on a du prendre sur nous. Et maintenant il est plus simple de vivre sans y penser. Mais il y a toujours des séquelles de ses années sacrifiées, une précarité étudiante et des inégalités qui n’ont pas diminuées. Mais on gardera des ces années, je l’espère, le souvenir d’un élan de solidarité et quelque souvenirs anecdotiques partager avec ses proches. Mais il ne faut pas oublié, ne pas oublié à quelle point nous avons été oublié, si cela semble moins présent en ce moment la politique est là même, il faut rester sur ses gardes.