Misophone
Il y a un truc qui m’énerve chez les gens qui dorment. Leurs bruits buccaux. Leur respiration. Leurs positions désarticulées.
Ou tout simplement le fait que je suis encore réveillée à les observer.
(Je dédicace ce texte à B. Tu devrais être heureux d’avoir survécu à cette nuit. Tes ronflements m’ont très clairement donné des envies sérieuses de meurtre.)