Immersion dans la prison de Jacques Cartier
Jeudi 2 janvier,
Un matin à la prison de jaques Cartier
Les ronces m’encerclent comme l’on fait les barbelés autre fois et le chant des oiseaux rempli de vie bâtiment délaissé. Le barbelés se dressent face à moi comme un squelette, ils reste encore sur lui des morceaux de souvenirs, comme la peau d’un animal mort qui serrait resté partiellement sur son cadavre. Seul les oiseau chantent autour de lui, des chants qui s’entremêlent tel un rituel. Dans le cadavre on peut y voir tout ce que le temps a digéré, voir tout ce que le la terre n’a pas encore recyclé, une conserve, brosse à dent, certains tissu. Une balle au sol, elle, témoigne d’une violence passée.
Par moment je reviens, mon esprit refait surface dans les lieux où mon corps a habité.
Actuellement je me retrouve dans cette cellule, ce lieu clos, il n’y a plus de vie, que des fantômes comme moi qui ère. Nous avons été remplacés par des pigeons. Tout à bien changé. Le lit dans le quel je dormais à disparu. Le papier-peint du plafond tombe sur le sol où des bouts de murs sont eux aussi tombés de puis bien longtemps. Si cet endroit éveil en moi des souvenirs douloureux, le mur garde aussi en lui des cicatrices.