on est vendredi
Ça fait maintenant un moment que je suis arrivée, on est dans la cuisine, personne ne parle.
L’horloge en papier comble le silence et le bruit sourd du frigidaire m’enveloppe de ses bras.
J’ai l’impression que la même minute se répète, rien ne change.
Tout est figé.
La fenêtre éclaire la pièce.
Dehors quelqu’un lave sa voiture.