Ponton du canal
Quelques paroles meurtrières virevoltent encore dans un vent d’automne. Il reste bouche bée devant ce miroir sombre au mouvement imperceptible. Soit ça va beaucoup trop vite pour qu’il saisisse quelque chose, soit il n’y à véritablement plus rien à saisir. Sa peau lui tire par trainées sèches et verticales, juste sous ses cernes. Explosé de partout. Rien n’a été épargné. Silence après bombardement. Un doux flottement sous ses paupières fait germer une étincelle d’été. Pourquoi s’est-il infligé ça ?