Technique approuvée, partie 2
Quand je suis assez motivée le dimanche, je passe aussi un petit coup sur ma table basse pour mesurer le niveau de poussière.
Puis je sélectionne deux chiffons du placard sous l’évier : un sec et un autre que je mouille, et je fous tout le contenu de la table par terre
Tout doit avoir été dépoussiéré pour qu’à le fin il me reste juste à passer l’aspi, voire parfois la serpillière
Le problème avec cette méthode c’est qu’il faudra parfois attendre encore 2 dimanches pour que je retrouve l’énergie de finaliser mes piles et de dépoussiérer le reste.
Le problème avec cette méthode c’est que je me déconcentre facilement. Je m’arrête pour regarder par la fenêtre les gens en bas et pour regarder une recette de gâteau sur mon téléphone. Je vais sur Instagram. Je décide de faire le gâteau maintenant et pas la la fin parce que j’ai surtout pas envie que la farine qui va tomber de la table vienne salir le sol tout propre. Je m’assois par terre entre mon balai, son petit t’as de poussière, mon lit mal refait et les meubles que j’ai déplacés. Je retrouve des trucs
Parfois c’est des trucs que j’aurais préféré ne pas retrouver, des trucs que j’avais soigneusement cachés. Comme j’ai du mal à jeter, j’ai pas voulu m’en débarrasser à 100%, et j’ai pas trouvé de meilleure solution à mon problème. En fait c’est pas rare de croiser, en s’arrêtant dans ma chambre, le regard d’un pot de yaourt solitaire, vide, censé me servir pour mes mélanges de peinture.
Désormais l’étape de l’aspirateur est devenue dans mon esprit synonyme de récompense, cerise sur le beau gâteau du travail accompli.