dernier bain
18h : je plonge d’un coup mon corps dans la mer verte irisée le courant glacé qui électrise comme deux doigts dans la prise : un délice. en apnée sous l’eau tout s’est cristallisé, les pensées qui m’obsédaient toute la journée les vagues qui me crachent leurs postillons les ont emportés en me disant : t’inquiète. le vents finira par emporter mes habits c’est pas possible ! parfait parfait, dans ce cas je me couvrirais d’algues le temps de rentrer me chauffer au poele.