Atelier d’écriture n°2
J’imagine être mon père dans les années 80 à NY, monde du spectacle et de la nuit où les loubards comme moi font la loi. Les mains dans les poches je marche les pieds en avant. La clope au coin de la bouche que je fumerait comme dans un western. Une petite porte attire mon regard.
Plan américain avec personnage principal au milieu, le reflet du néon sur sa veste en cuir. Plan rapproché, son regard mystérieux suit le rythme de la musique.
Quelques marches et j’entre à l’arrière d’un hangars presque vide, le sol en béton fait résonné mes pas quand je me rapproche des seuls objets de la pièce. Deux tableaux de Mickey Mouse un peu fade. Je pense à Wharol et je suis contente que Virginie Solanas lui ai tiré dessus.
Envie d’explorer ou besoin d’air, je me dirige vers l’escalier qui je sais, va me mener jusqu’au toit. Toujours la nuit noir, le vent new-yorkais ébouriffe mes boucles blondes. Les grattes ciels déchirent l’horizon, j’y vois plus des formes d’animaux que dans les nuages.
Est-ce que les Bee-Gees ou Bernard Lavillier correspondrait le mieux à ce fantasme cliché? Même si j’ai détesté Saturday Night Fever, je donnerais beaucoup pour être John Travolta.