Lodgia
Matin quotidien, nuage gris de satin.
J’ai un rapport addictif avec la cigarette et la beuh. Cela fait 2 jours que je n’ai pas consommé au petit-déjeuner. J’aime savoir que j’ai un contrôle la dessus. L’école m’aide à me réguler. Souvent, j’ai même éprouvé du dégoût juste à avaler la fumée. Mais ce matin, quelque chose de plus fort m’ordonne de rouler. Atténuer la douleur. Etre ailleurs. Loin de toutes stimulations qui pourraient enclencher de trop fortes émotions.
Alors je fume, j’écris, je tousse. Inspirer, expirer double. Devoir relâcher plus de pression qu’en ingurgiter. Il n’y a plus de place à l’intérieur. Un trop plein qu’à déjà trop craqué. Quelques lattes pour rafistoler, je m’éloigne un peu plus de mon coeur qui pleure.