penvenan – jour 1
quand on part en vacances elle prend des maisons immenses pour que chacun puisse se rouler en boule dans une pièce. Sauf qu’on ne sait pas faire, on ne sait pas avoir l’air d’habiter là par hasard, on n’a même pas assez de chaleur à nous pour la répandre dans tout cet espace autre.
parfois je me dis que ses chambres à elle c’est peut-être ça, un nuage de maisons gens-de-confiance assez vides pour poser ses lourdes valises, assez vides pour étouffer le silence et les failles