Boulevard des 3 Croix, Rennes
« Te revoilà. Après plusieurs mois sans un mot, mille tentatives pour estomper ton visage, finalement, tu arriveras toujours à briser l’oubli. Je ne sais pas comment te redécouvrir, comment réagir quand tu surgis encore. Tu restes tendre et sans encombres, me laissant convaincu coupable de mes propres tourments. Tu ne sais rien de tout ça évidemment et tu ne le sauras sans doutes jamais. Je continue de t’aimer malgré les kilomètres parcourus à te fuir, à te chercher. Malgré les heures préoccupées à te retrouver dans ces fumées épaisses, à détruire le souvenir lourd de mon admiration pour toi. Tu es un sujet infini. Et aussi grand que je t’ai considéré, tombent en pluie torrentielles les images et les mots pour te cerner me noyant dans mes larmes. Tu me manques. Et le plus dur aujourd’hui, c’est de ne plus avoir la possibilité de te partager ça. Ce petit ça qui me peine tant quand te revoilà. Qui me peine autant que mon sourire est grand quand tu fais signe parfois. »