un beau dimanche
on est dimanche ce matin les draps sont lourds mais on part toucher la mer. La plage est l’endroit où je peux être la plus légère la plus amoureuse et la plus absente je crois. L’îlot pour s’étreindre est inateignable à marée haute, pour grimper dessus il faudrait vider un peu les larmes salées que j’ai versées dans la salle de bain avant de partir. Sur les remparts des petites filles clapotent dans les flaques et rigolent quand on se prend le bras comme les vieux. Les morceaux des araignées de mer sont dispersés un peu partout sur le sable ça devient difficile de les assembler pour s’en faire une armure