à la laverie #2
Là quelque part reposait un oiseau essoufflé. Il s’était mis à compter silencieux ses minuscules plumes blanches charbonneuses qui lui restaient, celle que la tempête n’avaient pas dispersées ça et là sur les cases bleues du grand échiquier. Il ne gémissait pas. Il attendait simplement que sèche la larme coulée du pli de son œil spongieux et humide de javel. Les mortes sortirent du tambour pour la seconde fois. Ses plumes furent amassée pour garnir un clic-clac. Il trembla de froid.