cavale
Si je ne me frotte plus les yeux
C’est parce que je les hydrate trop
Parce que les images me burinent en torrent troubles
Parce que la fonte des repères entraine la liquéfaction des parois qui me composent
de ce cœur qui me démène
de ce sang qui cavalcade
Parce que je pense trop aux autres l’été
Parce que parce que
Parce que chaque vague au fond de chaque lagunes
de ma parole
recrache
ses postillons
Englue
mes sens
professionnellement