Le réveillon, carrefour des névroses
Extraits :
« Il faut l’admettre : il y a parfois plus de complicité entre un toast au saumon et une huître qu’entre deux personnes d’une même famille. »
« Il vous reste à identifier les pires fauteurs de troubles et à les traiter militairement. Chaque cible, sa solution. Pas de pitié. Tonton Robert ? Chaque année, il confond humour et alcoolisme. Raconte des blagues avec l’accent africain. Se mouche dans les doudous des enfants. Il faut le neutraliser. Servez-lui très tôt une dose massive de whisky. Il finira au lit avant 22 heures. S’il résiste, refilez-lui l’huître louche dont le parfum évoque tout sauf la mer. Au revoir tonton. »
« Que faire de l’aïeule ? Elle peut servir à dynamiter la tranche 8-13 ans, celle qui ne croit plus au Père Noël et qui piaffe devant le sapin. Les enfants craignent les très vieilles personnes. Rendez-la attractive. Rasez-la, habillez-la de couleurs vives. Organisez une chasse au trésor sur mémé en cachant des cartouches de jeu Nintendo dans ses habits. Entre la crainte et l’appât du jeu, les enfants n’hésiteront pas et mémé avalera son dentier de plaisir. D’une pierre, deux coups. »