Mon bras.
Je laisse mon réveil sonner, une fois, deux fois. Trois fois. Je ne tends pas le bras. Il me casse la tête mais je ne l’éteindrai pas. Je n’ai pas la force de ça. Je ne tendrai pas le bras. Il va sonner. Encore une fois. Non. Je ne me lèverai pas. Je n’en ai pas envie. Ni moi, ni mon bras.
Mes oreilles hurlent, d’étouffer ce bruit. Mes yeux m’ordonne de chercher ce réveil qui ne s’arrête pas.
Moi, je ne les écoute pas. Je préfère attendre qu’un autre le fasse pour moi. Moi je ne bouge pas. Le temps, lui, le fera. Alors on l’attend, moi et mon bras.