au vent
Un ébouriffant coup de vent
a emporté la tente.
Il était dedans je crois
à plier mes sous-vêtements,
lorsque cette brise a suffi
à laisser ce carré vert cuit
sur notre champ sauvage.
Mes boucles de cheveux frissonnent,
nue, je suis complètement perdue.
J’aimerais trouver un feuillage pour me cacher,
mais seules les ronces veulent m’abriter.
Heureusement mes chaussures sont restées nouées,
je pourrai marcher jusqu’au prochain sentier.