jardiner
j’ai des pâquerettes dans ma chaussure,
elles y poussent à l’abri du vent,
elles grimpent et s’épanouissent
jusqu’à ce que j’enfile ma chaussure
pour décamper, pour découcher.
Dans mon soutif pousse une glycine,
qui s’entortille et le fleurit,
de grappes bleues mauves.
Elle me condamne à me tenir droite
jusqu’à l’automne prochain,
où les branches pourront céder
où je pourrai me dégager.