Autocritique
Encore une fois, le directeur est intervenu en ma faveur : « elle travaille ici depuis six ans ; on doit lui rendre l’hommage qu’elle mérite. L’exposition aura lieu en présence des officiels. »
Plus tard, j’ai appris ses efforts pour obtenir la libération d’étudiants arrêtés parce qu’ils voulaient manifester. Le calme revenu, il a été envoyé en « maison d’arrêt » pour avoir soutenu les contestataires et a dû faire son autocritique.
Fabienne Verdier, Passagère du silence.