Dimanche 29 nov
Je n’ai plus le temps de regarder l’heure. Hier, à la librairie Rennes D’arabie, on m’a dit que nous vivons dans un monde trop rapide. Où faut-il encore saisir la lenteur ? Dans le faire un repas, lire un livre allongée, écouter de la musique et la siffler, boire un thé aromatisé seule, repeindre un espace tout en blanc, contempler le ciel c’est une sorte de lenteur naturelle pour moi.
Une phrase de Loreto Martinez Troncoso revient depuis plusieurs jours dans ma tête : Un artiste est une cible vivante.