Vivante
Il y avait une brume monstrueuse, elle mangeait le paysage ! Ne laissant apparaître que de moitié les chemins sinueux du Botconan.Le temps idéal pour aller frapper l’asphalte avec mes petites chaussures roses flash !
J’ai fait le parallèle entre la brume et mon cerveau encore embué, et comme le chemin était sinueux la rêverie a commencé. l’impression d’être dans un lieu à la fois connu (parce que c’est le cas) mais aussi inconnu puisque j’avançais a l’aveuglette. J’aime beaucoup courir, c’est un des rares moment ou tu te sens en vie, pas parce que tu es actif mais parce que tu prends le contrôle de toi-même.
C’est comme si mon cerveau me laissait les commandes, qu’il me disait vas y je te passe le relay, ce n’est plus à moi de réguler ta respiration (ma respiration n’est plus passive je l’exécute), et tes pas, il va falloir que tu régules ta vitesse, (je contrôle la force que je mets dans chaque pas, je contrôle moi-même l’impact sur le sol),( et je sens mes muscles se contracter, j’ai l’impression d’être une machine).
mais mon cerveau est encore présent et au bout d’un moment ce manque de controle le frustre, alors il essaie de me faire capituler, route trop longue, point de côté, longueur de l’effort, côte insurmontable, tu me test pour voir de quoi mes cellules sont faite, voir ce que j’ai dans mes noyaux cellulaire, voir si je vais m’arrêter dans cette côte pour te redonner le relay! Mon casque m’insuffle de quoi tenir comme si il essayait de m’aider :
« Oh, it’s just me, myself and I
Solo ride until I die
Cause I got me for life
Oh I don’t need a hand to hold
Even when the night is cold
I got that fire in my soul »